Dernière mise à jour à 09h08 le 29/04
Les deux premières familles réinstallées de Grèce en Lettonie dans le cadre d'un programme couvrant toute l'Union européenne en février ont re?u le statut de protection alternative dans ce pays d'accueil, a rapporté jeudi le Bureau letton des affaires de citoyenneté et de migration.
L'une de ces familles provenant d'érythrée, a déjà re?u un logement, tandis que l'autre famille, en provenance de Syrie, est toujours en recherche d'un logement permanent et réside au centre d'asile de Mucenieki, en périphérie de Riga. Ces deux familles sont déterminées à ma?triser la langue lettone et veulent s'installer et travailler en Lettonie.
Le Bureau des affaires de citoyenneté et de migrations a déjà embauché l'un des érythréens, un homme disposant de compétences linguistiques étendues et exceptionnelles, pour assurer la communication avec les autres demandeurs d'asile et effectuer des travaux de traduction et d'interprétariat. Les Syriens sont également disposés à travailler dès que possible, et espèrent réussir à combiner un emploi et l'apprentissage de la langue lettone.
Les six premiers demandeurs d'asile nécessitant une protection internationale, dont deux enfants trop jeunes pour être scolarisés, ont été emmenés de Grèce en Lettonie par avion le 5 février.
D'après les informations présentées sur le site Internet du Bureau letton de la citoyenneté et des migrations, le statut alternatif peut être accordé à une personne s'il y a des raisons de penser que cette personne risque d'être exposée à la peine de mort ou à des chatiments corporels, à de la torture, ou à des traitements inhumains ou dégradants dans son pays de nationalité ou dans son précédent pays de résidence (dans le cas d'apatrides) ; si cette personne a besoin d'une protection en raison de conflits armés nationaux ou internationaux ; ou s'il ou elle est dans l'incapacité de retourner dans son pays de nationalité, ou dans son précédent pays de résidence dans le cas d'apatrides.