10 000 emplois seraient menacés suite aux attentats qui ont touchés la capitale le 22 mars, a expliqué mardi Olivier Willock, administrateur délégué du BECI (Brussels Enterprises Commerce & Industry) lors d'une interview accordée à la RTBF.

"On voit déjà une augmentation des faillites, (...) nous avons aujourd'hui un certain nombre d'entreprises, de grandes entreprises, qui ont déposé des plans de restructuration complets, voire de fermeture", a indiqué M. Willock.

Selon Olivier Willock, les attentats ne seraient pas les seules causes à avoir un impact économique important sur la capitale belge. La mobilité avec les travaux des tunnels bruxellois tout comme la transformation du centre-ville en piétonnier ont un impact sur l'accessibilité et par conséquent sur la vie économique de ces zones.

Lors de son interview accordée à la RTBF, le délégué du BECI est également revenu sur un incident impliquant le bourgmestre (maire) de Bruxelles, Yvan Mayeur. La gérante d'un restaurant du piétonnier, irritée par l'impact économique du piétonnier sur son établissement, a mis l'homme politique à la porte. Monsieur Willock a précisé qu'il comprenait la réaction de la restauratrice.

"Vous savez, quand un bourgmestre est dans le déni permanent en disant aux gens que ce n'est pas vrai qu'ils perdent 40% de leur chiffre d'affaires, je pense que cela exaspère", a ajouté l'administrateur.

Une campagne, baptisée "Stronger.brussels", a également été lancée par les patrons bruxellois. "Stronger.brussels" vise à augmenter les mesures politiques pour aider les commerces et à redorer l'image de la Belgique et de Bruxelles aux yeux du monde.