Dernière mise à jour à 09h13 le 24/12
Irina Bokova, directrice générale de l'Unesco et Laurent Vallet, président-directeur général de l'Ina (Institut national de l'audiovisuel) de France, ont signé un accord pour la préservation et la mise à disposition du grand public de 70 heures de programmes audiovisuels emblématiques issues des collections exceptionnelles de l'Unesco, a-t-on appris mercredi d'informations officielle de l'organisation onusienne.
La coopération de l'Unesco avec l'Ina a débuté il y a dix ans, à l'occasion du 60e anniversaire de l'organisation. Pour célébrer son 70e anniversaire, l'Ina et l'Unesco ont souhaité donner une nouvelle dimension à leur partenariat en répondant à un double objectif : préserver, mais aussi rendre accessible à tous, une sélection de 70 heures de programmes audiovisuels.
L'Unesco dispose d'un fonds audiovisuel exceptionnel de plusieurs milliers d'archives emblématiques, qui illustrent soixante-dix ans de l'histoire culturelle du monde et des actions de l'organisation.
L'Ina mobilise l'ensemble de ses compétences pour pérenniser et valoriser les archives audiovisuelles de l'Unesco : de la numérisation au traitement documentaire, jusqu'au développement d'une offre multi-usages à destination de tous les publics différents. Ces collections pourront ainsi être consultées sur l'ensemble des plates-formes web de l'Ina pour le grand public et les professionnels.
"L'accord signé aujourd'hui constitue une première nouvelle étape décisive de sensibilisation pour la mise en place d'un plan de sauvegarde et de numérisation des archives audiovisuelles de l'Unesco. Dans cet esprit de préservation du patrimoine audiovisuel, l'Ina invite les Etats à renforcer leurs politiques nationales et à soutenir une action de sauvegarde et de valorisation de l'ensemble des collections de l'Unesco", a indiqué M. Vallet.
Pour sa part, Mme Bokova a déclaré : "Ce partenariat vient approfondir une relation déjà forte entre l'Unesco et l'Ina. Il permettra de mettre en valeur une mémoire commune, qui offre aussi un éclairage sur l'histoire récente de l'humanité. C'est une fa?on très concrète de préserver des documents fragiles et de contribuer à la diffusion des connaissances, au partage des savoirs pour la paix."