Selon les rapports des médias officiels syriens, le 22 décembre de l'année dernière, les forces du gouvernement syrien ont, en une seule journée, tué des dizaines de militants extrémistes de l'Etat Islamique sur le territoire syrien.
Le 5 mars de cette année encore, l'armée syrienne a lancé une opération militaire dans la région nord du pays, pendant laquelle plusieurs dirigeants importants de l'organisation terroriste Front al-Nosra ont été tués, dont le haut commandant militaire de l'organisation, Abu Hammam al-Shami.
Les faits ont prouvé que le régime syrien était l'épine dorsale de la lutte contre les groupes armés extrémistes en Syrie.
Il y a un vieux dicton chinois qui dit ? Quand le fruit est m?r, il tombe, et là où l'eau passe, un fossé se creuse ?. Autrement dit, quand les conditions en sont réunies, le succès est au rendez-vous. Aujourd'hui, pour le gouvernement syrien et l'opposition modérée, l'heure est venue d'unir leurs forces. C'est aussi l'heure pour les dirigeants des parties opposées de s'asseoir ensemble pour discuter de la fin de la guerre civile. ? Bachar el-Assad est la clé pour résoudre la crise syrienne ? est en train de devenir une phrase qui fait consensus entre tout le monde. Un jour viendra où les tenants des vieilles idées, ceux ont refusé de coopérer avec Bachar el-Assad exprimeront des regrets.
Face à la réalité, promouvoir les pourparlers de paix est le seul moyen de résoudre la crise syrienne. L'approche américaine, qui consiste désormais à rechercher une solution politique à la crise syrienne, est louable. John Kerry a hardiment tendu un rameau d'olivier. Bachar el-Assad saura t-il le saisir ?