Une base militaire du Texas a été fermée dimanche pendant plusieurs heures après qu'un universitaire a tenté d'y entrer à bord d'un "véhicule suspect", ont rapporté des responsables lundi.
Le Fort Sam Houston a été soumis à des mesures de sécurité renforcées dimanche et a été fermé pendant quatre heures en raison d'un "véhicule suspect qui a tenté d'accéder à l'institution sans les papiers appropriés" à travers l'un de ses portails, a déclaré le camp militaire dans un communiqué.
Une fois que "les experts en application de la loi et en neutralisation d'explosifs ont été en mesure de vérifier que le véhicule ne posait aucune menace, nous avons repris les opérations normales", a indiqué le communiqué.
L'identité du conducteur n'a pas été révélée. Les responsables qui se sont adressés aux médias ont rapporté que le conducteur était un étudiant de sexe masculin qui étudie ou étudiait à un collège local. Il a été détenu, questionné puis libéré. Le véhicule ne transportait aucun passager, selon les officiels.
Des médias locaux avaient auparavant rapporté que le conducteur était un ressortissant saoudien muni d'explosifs. Des responsables ont rejeté ces reportages lundi et ont affirmé n'avoir "rien" trouvé dans le véhicule.
L'événement a évoqué des souvenirs de deux tueries massives à Fort Hood, un autre camp militaire américain au Texas. Le premier était survenu en avril, lorsqu'un conducteur de camion de l'armée avait abattu par balles trois soldats et en avait blessé 16 autres avant de retourner l'arme contre lui.
L'autre était survenu le 5 novembre 2009, lorsqu'un psychiatre de l'armée avait ouvert le feu contre un batiment de la base surnommé Soldier Readiness Center. Cette tuerie avait fait 13 morts et plus de 30 blessés. C'était la pire fusillade au sein d'une installation militaire américaine en sol américain.