Le Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif a rejeté mardi les demandes de sa démission et indiqué dans un discours télévisé à la nation que son gouvernement mènerait à terme son mandat constitutionnel de cinq ans.
Ce discours est survenu alors que le chef de l'opposition Imran Khan a exigé sa démission, soutenant que les élections de l'année dernière avaient été truquées.
La Ligue musulmane du Pakistan-Nawaz (PML-N) a remporté les élections législatives le 11 mai 2013.
M. Khan a envisagé d'organiser une manifestation contre le gouvernement le 14 ao?t dans la capitale Islamabad, déclarant que ses partisans ne cesseraient pas les protestations tant que Nawaz Sharif n'aurait pas démissionné.
Le Premier ministre a annoncé la formation d'une commission de la Cour suprême afin d'enquêter sur les accusations de trucage des élections de l'année passée.
Il a chargé la Cour suprême pakistanaise de constituer une équipe de trois juges à cet effet.
M. Sharif a refusé de démissionner et indiqué que de nouvelles élections seraient tenues en 2018.