Les enquêteurs fran?ais ont conclu que le dirigeant palestinien Yasser Arafat est décédé de causes naturelles. L'équipe d'experts scientifiques et médicaux a dit que sa mort en 2004 était due à ? la vieillesse suite à une infection généralisée ?, excluant les allégations qu'il ait été empoisonné. Des scientifiques suisses avaient signalé ? une forte activité inattendue ? de polonium -210 dans le corps d'Arafat et ses effets personnels, y compris ses vêtements, conduisant à des accusations selon lesquelles il aurait été assassiné.
Mais mardi, on a appris que les enquêteurs fran?ais ont exclu l'empoisonnement dans leur rapport, quoique des traces de polonium aient été trouvées. Une source a déclaré à Reuters : ? Les résultats des analyses nous permettent de conclure que la mort n'était pas le résultat d'un empoisonnement ?. Ces informations contredisent les rapports de l'équipe suisse du mois dernier qui pensait qu'il était probable qu'Arafat avait été empoisonné, après avoir trouvé des niveaux de polonium jusqu'à 18 fois plus élevés que la normale. Toutefois, les Suisses n'ont pas réussi à prouver catégoriquement que cette substance radioactive l'avait tué.
La veuve d'Arafat, Souha, a déclaré mardi soir qu'elle était choquée par les conclusions contradictoires des équipes suisse et fran?aise qui ont examiné les mêmes échantillons du corps. Cependant, elle a insisté sur le fait que les deux équipes avaient signalé des niveaux de polonium-210 et de plomb-210 plus élevés que la normale dans les échantillons. ? Il y a un doute et ce doute est, est-ce que le poison dans le corps a contaminé l'environnement extérieur, ce qui est la conclusion de l'équipe fran?aise ? Ou bien est-ce que quelque chose dans l'environnement extérieur a contaminé le corps ? ?, a-t-elle dit lors d'une conférence de presse à Paris. ? Maintenant, je dois faire confiance à la justice et à la science et j'espère que les experts parviendront à une conclusion ?, ajoutant ? Je suis choquée par les contradictions entre les plus célèbres experts d'Europe ?.
Son avocat, Pierre Oliver Sur, a déclaré aux journalistes que ? Face à des experts avec des conclusions divergentes... nous allons continuer le débat. C'est comme les deux faces d'une même médaille ?, ? Ce que nous recherchons, c'est une certitude scientifique et c'est ce que nous allons continuer à chercher ?.