Le président libanais Michel Sleimane a catégoriquement refusé mardi l'entrée d'armes chimiques ou de déchets chimiques en provenance de Syrie dans son pays pour y être enfouis.
M. Sleimane a fait cette déclaration à l'issue d'une réunion avec le ministre de l'Environnement par intérim Nazem el-Khoury sur l'entrée d'armes et déchets chimiques syriens au Liban, selon un communiqué publié par le service de presse de la présidence.
Les médias avaient rapporté lundi que des tractations étaient en cours pour "enfouir des armes chimiques syriennes au Liban".
M. Khoury a démenti ces informations, affirmant le rejet de telles pratiques par le Liban.
Une équipe internationale d'inspecteurs de l'ONU et de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a débuté le 1er octobre une mission visant à détruire l'arsenal chimique de la Syrie en vertu d'une résolution l'ONU qui prévoit la destruction complète d'ici mi-2014 des armes chimiques syriennes estimées à quelque 1 000 tonnes.