Les négociateurs israéliens et palestiniens ont tenu une nouvelle série de pourparlers de paix à Jérusalem dans un contexte de profondes divergences, a révélé lundi soir à Xinhua une source palestinienne bien informée.
La source, qui a requis l'anonymat, a indiqué que de profondes divergences divisent les deux parties sur la question de la sécurité, et qu'Isra?l a protesté contre les propos tenus dimanche par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas sur cette question.
La partie israélienne considère les déclarations de M. Abbas comme "une violation des règles des pourparlers dans la mesure où cette question ne peut être résolue que par des négociations directes et non pas par voie de presse", a précisé la source.
M. Abbas a déclaré dimanche que la responsabilité de la sécurité du futur Etat palestinien incombera uniquement aux Palestiniens et que ces derniers ne s'opposeront pas à une présence internationale temporaire à la frontière.
Le chef de l'Autorité palestinienne a insisté pour que la frontière jordano-palestinienne comprenne les territoires de la Mer Morte, la vallée du Jourdain et les montagnes centrales.
Les pourparlers de paix directs entre Israéliens et Palestiniens ont repris fin juillet. La première rencontre entre les deux parties avait eu lieu à Washington et les autres à Jérusalem et dans la ville de Jéricho en Cisjordanie.
Yasser Abed Rabbo, un responsable de l'Organisation de libération de la Palestine, a déclaré dans un communiqué de presse lundi que les pourparlers de paix directs entre Israéliens et Palestiniens ne donnent pas de résultats tangibles.
Les Etats-Unis ont donné aux deux parties un délai de neuf mois pour qu'elles trouvent un accord sur toutes les questions demeurées en suspens, notamment les questions liées au statut permanent, comme Jérusalem, les colonies, la sécurité, les frontières et les réfugiés.