La Corée du Sud a confirmé mardi que la République populaire démocratique de Corée (RPDC) était derrière la cyberattaque du 25 juin qui a conduit à la fermeture des sites internet du bureau présidentiel et d'autres agences gouvernementales.
Cette vague d'attaques informatiques, qui a eu lieu du 25 juin au 1er juillet, co?ncidait avec le mode opératoire de piratage employé par la RPDC par le passé, par exemple lors de la cyberattaque du 20 mars, a indiqué lors d'un point de presse le ministère sud-coréen des Sciences.
Le 25 juin, les sites web du bureau présidentiel sud-coréen Cheong Wa Dae et du Bureau de la coordination des politiques gouvernementales ont été piratés, et les internautes qui cherchaient à se rendre sur la page d'accueil du bureau présidentiel étaient accueillis avec le message suivant en caractères rouges: "Le grand leader Kim Jung-un".
Plusieurs autres ministères sud-coréens ont connu des difficultés pour accéder à leurs pages d'accueil, et les sites d'institutions privées, dont plusieurs journaux, ont également été la cible de cyberattaques.