Les cours au Pakistan ont disqualifié l'ancien président Pervez Mousharraf des élections parlementaires pour avoir suspendu la Constitution et imposé l'état d'urgence lors de son mandat en 2007, ont déclaré mardi des avocats.
M. Mousharraf envisageait de prendre un siège à l'Assemblée nationale dans quatre circonscriptions, y compris la capitale Islamabad, mais les dossiers de sa nomination ont été rejetés par les autorités électorales.
Il a fait appel des rejets des dossiers par les autorités électorales locales dans les trois régions, à savoir dans la capitale Islamabad, dans la grande ville portuaire de Karachi et dans le district de Kasur du Pendjab. Cependant, son appel a été rejeté par les Tribunaux des Elections, comprenant des juges de hautes cours.
Son dossier de candidature n'a été accepté que par les autorités du district de Chitral dans la province de Khyber Pakhtunkhwa, mais ses rivaux politiques ont contesté l'acceptation des papiers.
Un tribunal électoral composé de trois membres a accepté mardi les objections des rivaux de M. Mousharraf et l'a disqualifié des élections de Chitral.
M. Mousharraf, qui a dirigé le Pakistan de 1999 à 2008, a été disqualifié un jour après avoir annoncé son manifeste électoral du parti, la Ligue musulmane de tout le Pakistan.
M. Mousharraf peut faire appel de la décision à la Cour suprême, selon des experts juridiques.