Au moins 15 personnes ont été tuées et plus de 40 autres grièvement blessées jeudi soir dans des attentats à la bombe à Hyderabad, ville du sud de l'Inde, a annoncé la police locale.
Il s'agit des plus grandes attaques terroristes que l'Inde ait connues depuis les attentats de Mumbai de 2008, selon la police.
Les explosions se sont produites près d'un arrêt de bus et d'un théatre dans une zone commer?ante bondée et d'un commissariat de police.
Le Premier ministre indien Manmohan Singh a qualifié ces attaques de "laches" et a promis de punir les auteurs des explosions, tout en appelant la population au calme.
La police, dans plusieurs autres villes indiennes, dont la capitale Delhi et la capitale financière Mumbai, a été placée en alerte, selon les sources officielles.
Les agents des renseignements indiens n'écartent pas de nouvelles attaques.
La police a transporté les blessés à l'h?pital et a fouillé les lieux du drame, comme l'ont diffusé les cha?nes de télévision.
Les bombes étaient placées sur deux motos stationnées sur le site de l'explosion. La police a également découvert une autre bombe dans le centre-ville.
Le gouvernement nie les accusations d'échec des renseignements, bien que certains laissent entendre que les autorités détenaient des informations depuis deux jours concernant une frappe terroriste.
Hyderabad, qui se compose d'une importante population musulmane, a déjà été la cible dans le passé.
Les musulmans indiens manifestent depuis quelques semaines contre l'exécution du militant d'Afzal Guru, auteur de l'attentat de 2001 contre le parlement.