Dernière mise à jour à 14h22 le 14/09
De jeunes athlètes, tels que l'? homme volant ? Su Bingtian, le premier sprinteur d'origine asiatique à franchir la barrière des 10 secondes dans l'épreuve d'athlétisme du 100 mètres, ont présenté une Chine confiante au monde lorsque l'équipe chinoise a rivalisé avec ses pairs aux Jeux Olympiques de Tokyo. Ils se sont comportés exactement comme ce que le président Xi Jinping a dit à propos des jeunes Chinois en mars lors des Deux sessions annuelles, l'événement politique annuel le plus important du pays.
Avec la croissance de la Chine au cours des dernières décennies, a déclaré Xi Jinping, des changements se sont produits dans la mentalité et l'état d'esprit des jeunes générations, y compris celles nées dans les années 1970, 80, 90 et 2000.
? Avant qu'ils ne sortent pour voir le monde, la Chine a pu regarder le monde dans les yeux. Ce n'est pas comme à l'époque où nous étions encore des péquenots ?, a-t-il déclaré.
Derrière les changements, il y a la fa?on dont une Chine de plus en plus forte voit le monde et gère ses relations avec d'autres pays, alors que certains Occidentaux espèrent qu'elle continuera son ancien comportement humble, alors que certaines personnes disent que la Chine est devenue plus affirmée et agressive sur la scène internationale, ont soulignés les observateurs.
Xi Jinping a déclaré à plusieurs reprises que la Chine, en tant que plus grand pays en développement du monde, s'est engagée sur la voie d'un développement pacifique, ouvert, coopératif et commun tout en s'effor?ant de défendre sa souveraineté, sa sécurité et ses intérêts de développement. ? Nous ne chercherons jamais l'hégémonie, l'expansion ou la sphère d'influence. Nous n'avons aucune intention de mener une guerre froide ou une guerre chaude avec aucun pays ?, a-t-il dit dans un discours vidéo prononcé lors du débat général de la 75e session de l'Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2020.
Au cours des décennies qui ont suivi la fondation de la République populaire de Chine en 1949, la position du pays dans le monde a considérablement changé. La Chine, autrefois victime d'un colonialisme et qui a subi d'intenses humiliations, est aujourd'hui devenue la deuxième économie mondiale.
Elle a progressé à pas de géant dans des domaines tels que la croissance économique, le développement scientifique et technologique, l'amélioration du système de gouvernance et l'influence mondiale. Elle a remporté une victoire dans l'élimination de la pauvreté absolue dans tout le pays et a achevé la construction d'une société modérément prospère à tous égards.
Par ailleurs, le succès de la Chine à contenir l'épidémie de COVID-19, en particulier, a mis en lumière ses avantages institutionnels et a renforcé la confiance croissante du pays dans le système et la voie de développement sur lesquels il a persisté.
Selon Xu Yicong, chercheur à la Fondation chinoise pour les études internationales et ancien ambassadeur de Chine à Cuba, la Chine d'aujourd'hui se rapproche du centre de l'arène politique mondiale et promeut activement un ordre international juste et équitable dont tous les pays, grands ou petits, peuvent également profiter.
Cependant, des analystes ont noté qu'en dépit de l'engagement du pays en faveur d'un développement pacifique, les pays occidentaux, qui avaient l'habitude de poursuivre l'hégémonie après être devenus forts et étaient habitués à voir une Chine soumise, sont réticents à reconna?tre son essor et à la traiter sur un pied d'égalité, mais nourrissent plut?t des doutes et soup?ons sur la fa?on dont la Chine utilisera sa force croissante. Ces analystes estiment que les pays occidentaux doivent s'adapter pour faire face à une Chine plus confiante et plus digne dans le monde afin de ne pas mal juger ou déformer délibérément les intentions de développement de la Chine.
? En effet, notre situation s'améliore, mais l'arrogance et l'hégémonie ne sont pas ce que nous sommes. à notre avis, un pays fort n'est pas nécessairement hégémonique et déclinera au contraire s'il poursuit l'hégémonie ?, a déclaré Le Yucheng, vice-ministre des Affaires étrangères, dans une interview à l'Associated Press en avril. ? La Chine considère tous les autres pays comme égaux. Nous ne méprisons pas les autres. Nous considérons les autres comme étant sur un pied d'égalité ?, a-t-il affirmé.
Dans sa politique étrangère, la Chine a avancé dans la construction d'une communauté de destin pour l'humanité et préconise un nouveau type de relations internationales caractérisées par le respect mutuel, l'équité, la justice et la coopération gagnant-gagnant.
La Chine a besoin d'un environnement international pacifique et amical afin de réaliser son rajeunissement national ; elle ne veut pas de différends ou de conflits avec d'autres, mais elle protégera également résolument ses droits et intérêts légitimes, a de son c?té souligné Ruan Zongze, vice-président exécutif de l'Institut chinois d'études internationales.
La Chine a été sur un pied d'égalité avec le reste du monde, a poursuivi M. Ruan, et ses efforts pour poursuivre une voie de développement pacifique et construire un réseau de partenariat mondial basé sur le principe du bénéfice mutuel et de la coopération gagnant-gagnant, au lieu de la règle du jeu à somme nulle, fera du monde un endroit plus pacifique et meilleur.
Une publication diffusée par le Département de la publicité du Comité central du Parti communiste chinois le 26 ao?t réaffirme que la poursuite d'un développement pacifique par la Chine est ancrée dans la trajectoire, la logique et les objectifs de la gouvernance du PCC. ? Cela se voit clairement dans l'ADN culturel de la nation chinoise qui s'est transmis de génération en génération, du passé et du présent de la Chine et de la comparaison entre le développement de la Chine et l'essor des puissances occidentales ?, a-t-il conclu.