Le magazine économique Fortune a publié son dernier Top 500 des entreprises chinoises, établi sur la base des performances et des réalisations de ces sociétés cotées l'année dernière.

Selon le magazine, le chiffre d'affaires total des 500 premiers a atteint 53 000 milliards de yuans (7 680 milliards de dollars) cette année, en hausse de 5% par rapport à l'année précédente, tandis que les bénéfices nets ont atteint 4 300 milliards de yuans, en hausse de 2% d'une année sur l'autre. Le seuil pour entrer dans le Top 500 a atteint 17,4 milliards de yuans cette année, en baisse de 2,3% d'une année sur l'autre, en raison de la pandémie de COVID-19 l'année dernière.

Les 10 entreprises les plus rentables de la liste sont Industrial and Commercial Bank of China, China Construction Bank, Agricultural Bank of China, Bank of China, Tencent, Alibaba, Ping An Insurance, China Mobile, China Merchants Bank et Bank of Communications, avec un total de bénéfices nets atteignant 1 740 milliards de yuans.

L'industrie immobilière reste le secteur le plus important, avec 56 entreprises occupant une place dans le classement de cette année. Le chiffre d'affaires total a atteint 5 300 milliards de yuans et a augmenté de 13,5% d'une année sur l'autre.

Parallèlement, la pandémie de COVID-19 a entra?né une croissance différenciée parmi les 500 premiers, les revenus de l'industrie des services Internet en ligne augmentant de 19% d'une année sur l'autre, tandis que les revenus des secteurs du transport, de la logistique, du stockage, des ports et du textile et de l'habillement a été fortement impacté. De plus, les industries de l'électronique et des composants électroniques, des ordinateurs, des communications et du matériel de communication ont affiché une croissance soutenue.

De manière significative, en tant qu'exemples typiques de l'économie numérique en Chine, les classements de JD.com, Alibaba et Meituan se sont améliorés cette année, et l'agence immobilière en ligne Beike Zhaofang est pour la première fois entrée dans le classement.

Selon Fortune, les entreprises technologiques, en particulier les sociétés du domaine de l'Internet, sont entrées dans l'ère de l'Internet industriel à partir de l'ère de l'Internet grand public, qui remodèle les processus des industries traditionnelles, notamment la production, les ventes et la diffusion.