Dernière mise à jour à 08h31 le 13/06
Le marché immobilier de la Chine, qui était en surchauffe auparavant, se refroidit, tandis que les prix immobiliers dans les grandes villes, dont Beijing, ont fléchi en mai suite à un renforcement des contr?les de politiques.
Les prix des logements dans les grandes villes sélectionnées ont enregistré une croissance moyenne de 1,11% en base mensuelle en mai, en baisse de 1,2 point de pourcentage par rapport à avril, a-t-on appris d'un rapport mensuel publié lundi par l'Académie chinoise des Sciences sociales.
Les prix à Beijing ont reculé de 4,09%, alors que ceux dans les villes environnantes ont également diminué : les prix de l'immobilier ont chuté de 1,97% à Tianjin et de 8% à Langfang, une ville près de Beijing dans la province du Hebei.
D'autres villes qui avaient connu une hausse des prix de l'immobilier avant le resserrement du gouvernement, dont Shenzhen, Suzhou, Hefei et Zhengzhou, ont affiché une baisse ou peu de changement de leurs prix immobiliers en glissement mensuel, selon le rapport.
A Beijing, les prix des logements dans les arrondissements de Xicheng et de Haidian, deux zones dotées de bonnes écoles primaires et de bons collèges et lycées, ont enregistré une plus forte diminution par rapport aux autres arrondissements, tandis que les nouvelles politiques ont contr?lé la spéculation sur les logements dans les arrondissements scolaires.
Plus de restrictions sur les achats immobiliers et un environnement monétaire resserré pèsent sur les demandes du marché à court terme, a indiqué le rapport, prévoyant que les prix sur les marchés qui étaient en pleine ébullition auparavant, tels que Beijing, continueraient à reculer.
Cependant, à long terme, le nombre limité de terrains limitera l'offre de logements dans les grandes villes et pourra faire augmenter les prix de l'immobilier, selon le rapport.