Dernière mise à jour à 08h38 le 21/09
"La Chine est maintenant le plus important marché pour la noix de cajou, devant de l'Europe et les états-Unis", a affirmé mardi Georgette Taraf, présidente de la Alliance africaine pour le Cajou.
Mme Taraf, qui s'adressait à la presse locale en marge de la 10ème conférence internationale de l'alliance, qui se tient à Bissau, a indiqué que "la Chine est un marché potentiel pour transformer et vendre des noix de cajou".
Plus de vingt hommes d'affaires chinois participent à cette 10e conférence de Bissau et cherchent "à investir dans le secteur de la noix de cajou, en Guinée-Bissau en particulier dans le secteur de la transformation", a déclaré un des organisateurs locaux, Josué Almeida.
Dans son discours d'ouverture de la conférence lundi soir, le ministre bissau-guinéen de l'Industrie, Florentino Mendes Pereira, a affirmé l'intention de son pays d'augmenter la transformation industrielle de la noix de cajou dans les cinq ans avenir.
"En 2020, le gouvernement veut transformer localement 70% de la production nationale de noix de cajou", a-t-il précisé.
La Guinée-Bissau, le quatrième producteur mondial de cajou et deuxième en Afrique, après la C?te d'Ivoire, a douze unités de transformation de noix de cajou type familial et trois usines qui ne fonctionnent pas encore.
Les participants à la conférence de Bissau discutent, entre autres, de l'industrialisation et de la transformation de la noix de cajou pour valoriser le produit.
La Guinée-Bissau, l'un des pays les plus pauvres du monde, exporte annuellement environ 200.000 tonnes de noix de cajou, mais n'en transforme localement que 20.000 tonnes.
La noix de cajou fait vivre plus de la moitié de la population rurale dans le pays.