Logo de Microsoft dans une boutique Microsoft à New York, le 28 juillet 2015. [Photo/Agences]

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Microsoft est actuellement sous le coup d'une enquête antitrust en Chine, a annoncé mardi sur son site Internet, l'Administration d'Etat de l'Industrie et du Commerce (SAIC).

Les cadres régionaux liés à l'affaire ont été invités à répondre à diverses questions. Le géant américain a fait part de son sérieux concernant la conformité aux lois chinoises et s'est engagé à répondre aux questions et préoccupations de la SAIC.

"Cela donne au moins une chance à Microsoft d'expliquer tous les détails et le partenariat avec SCC, pour montrer qu'ils sont prêts à suivre la politique du gouvernement", a déclaré Kitty Fok, directeur du cabinet de recherche IDC Chine.

La compagnie américaine a été associe avec l'intégrateur de données CSC pour exploiter le marché public chinois et vendre son système d'exploitation Windows 10.

"Je pense que comme Qualcomm, il vaut mieux être sanctionné par une amende qu'une attente sans réponse. C'est la même chose vaut pour Microsoft", a indiqué Fok.

Le fabricant américain de puces Qualcomm s'est vu infliger une amende de 6 088 milliards de yuans (975 millions de dollars) par le régulateur chinois (NDRC), après avoir constaté que la compagnie avait violé les lois anti-monopole.

En ao?t dernier, la SAIC avait interrogé Mary Snapp l'avocat général adjoint de Microsoft, après avoir enquêté officiellement sur le géant du logiciel et intervenant dans quatre de ses bureaux en Chine, a rapporté Reuters.

Microsoft est soup?onné d'avoir violé la loi anti-monopole de la nation depuis juin 2014, concernant des problèmes de compatibilité, de regroupement et de l'authentification de documents.

L'entreprise avait promis de respecter la loi chinoise et coopérer pleinement avec les enquêteurs, ajoutant que ses pratiques commerciales étaient "réalisées en conformité avec la loi chinoise", selon Reuter.

Mercedes-Benz de Daimler a écopé d'une une amende de près de 350 millions de yuans (54,8 millions de dollars) en avril 2014. En septembre, les autorités avaient sanctionné la marque de luxe Audi de FAW Volkswagen d'une astreinte financière de 250 millions de yuans, Dongfeng Nissan de 123 millions de yuans et Chrysler de 31,6 millions de yuans.