Ce sont les pays en voie de développement qui retireront le plus d'avantages de l'accord sur le commerce mondial conclu par l'Organisation du commerce mondial (OMC), a déclaré à Bali le chef de l'organisation Roberto Azevedo.
M. Azevedo, ancien envoyé commercial du Brésil qui prend la barre de l'OMC depuis septembre, a fait ces remarques lors d'une conférence de presse accordée à l'issue de l'approbation de l'accord par les 159 membres de l'OMC, une première en près de vingt ans.
"Les gens de partout à travers le monde tireront profit du paquet d'accords livré, notamment les pauvres, les ch?meurs et les plus vulnérables", a confié M. Azevedo à des journalistes aux c?tés du ministre indonésien du Commerce Gita Wirjawa à l'issue de la cérémonie de cl?ture de la 9e conférence ministérielle de l'OMC qui s'est tenue à Bali, la station balnéaire indonésienne.
Réitérant les propos de M. Azevedo, M. Gita, le président de la conférence, a indiqué que la plupart des bénéfices seront ressentis dans les pays en voie de développement, alors que l'accord permet à ces gouvernements de mettre en oeuvre, sans crainte, des programmes de sécurité alimentaire.
L'essentiel de l'accord commercial, ou paquet de Bali, constitue le "fruit à portée de la main" des pourparlers du cycle de Doha, et cherche à donner davantage d'options en matière de sécurité alimentaire aux pays en développement et à encourager le commerce chez les pays les moins développés.
Cependant, le cycle de Doha lancé en 2001 a été suspendu à maintes reprises, alors que les pays riches et les nations pauvres n'arrivaient pas à parvenir à un consensus.
M. Azevedo a fait savoir qu'à l'issue de la signature du paquet de Bali, l'OMC s'attaquera maintenant au cycle de Doha dans son ensemble, et établira une feuille de route afin de déterminer la marche à suivre pour conclure le cycle de Doha.