La résolution de la question de Taiwan est l'affaire des Chinois et aucune force extérieure n'a le droit de s'y ingérer, a déclaré lundi Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Selon certaines informations des médias, le secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères, James Cleverly, a déclaré dans une récente interview qu'il n'était "fondamentalement pas d'accord" sur le fait que le détroit de Taiwan était une affaire interne de la Chine, insistant sur le fait qu'il était dans "l'intérêt de tous" de trouver une solution pacifique à la situation.

"Le secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères doit dépoussiérer ses livres d'histoire", a déclaré la porte-parole lors d'un point de presse régulier, en réponse à une question pertinente.

Notant qu'il n'y a qu'une seule Chine dans le monde et que Taiwan est une partie inaliénable du territoire chinois, Mme Mao a déclaré que le retour de Taiwan à la Chine était un élément important de l'ordre international après la Seconde Guerre mondiale, comme le stipulent noir sur blanc la déclaration du Caire et la déclaration de Potsdam.

"Le principe d'une seule Chine est un consensus au sein de la communauté internationale et une norme fondamentale dans les relations internationales affirmée dans la résolution 2758 de l'Assemblée générale des Nations unies", a déclaré Mme Mao.

Elle a ajouté que le principe d'une seule Chine était le fondement politique et la condition préalable à l'établissement et au développement des relations diplomatiques entre la Chine et le Royaume-Uni.

Il y a plus de 50 ans, dans le communiqué conjoint Chine-Royaume-Uni sur l'échange d'ambassadeurs, le Royaume-Uni a reconnu le fait que Taiwan était une province de la République populaire de Chine, et a reconnu le gouvernement de la République populaire de Chine comme le seul gouvernement légal de la Chine, a rappelé Mme Mao.

Soulignant que la question de Taiwan est une affaire purement interne à la Chine, au coeur des intérêts fondamentaux du pays, Mme Mao a déclaré qu'elle espérait voir le Royaume-Uni aborder cette question de principe essentielle avec lucidité et avec une grande prudence.