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Dernière mise à jour à 09h48 le 22/10

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Comment la Chine contribue à combler les déficits mondiaux en matière de développement et de gouvernance

Xinhua | 22.10.2022 09h29

Une pandémie prolongée rarement vue depuis un siècle, la marée montante de la démondialisation, une économie mondiale vacillante ... la liste des défis sans précédent qui tourmentent l'humanité dans son ensemble semble interminable et ne cesse de s'allonger.

En ces moments particulièrement difficiles pour l'humanité, la communauté internationale doit plus que jamais se rassembler et mieux coordonner ses actions. Pour s'attaquer aux causes profondes de ces énigmes planétaires, le monde se doit de combler les déficits mondiaux en matière de paix, de développement, de confiance et de gouvernance. A cette fin, les visions et l'engagement de la Chine, exprimés clairement lors du Congrès national du Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir, qui se tient tous les cinq ans, sont d'une importance mondiale.

LE DEVELOPPEMENT EST LA CLE

Le développement est le thème éternel de la société humaine et une clé cruciale pour résoudre les problèmes majeurs, notamment la pauvreté.

Selon un rapport conjoint publié en avril par le ministère chinois des Finances, le Centre de recherche sur le développement du Conseil des Affaires d'Etat de Chine et la Banque mondiale, au cours des 40 dernières années, la Chine a contribué à près des trois quarts de la réduction mondiale du nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté. La Banque mondiale estime également que les investissements dans les infrastructures dans le cadre de l'Initiative "la Ceinture et la Route" (ICR) proposée par la Chine pourraient sortir 7,6 millions de personnes de l'extrême pauvreté et 32 millions de personnes de la pauvreté modérée dans le monde.

S'il est important de réduire le dénuement, les gens, où qu'ils soient, aspirent toujours à une vie meilleure. Cela exige non seulement un développement plus rapide, mais aussi un développement plus équilibré et plus équitable.

La Chine va accélérer la création d'un nouveau modèle de développement et poursuivra un développement de qualité, a déclaré Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du PCC, dans son rapport au 20e Congrès national du PCC.

Selon Oh Ei Sun, conseiller principal du Centre de recherche du Pacifique de Malaisie, à l'heure où les pays se remettent de la récession due à la pandémie de COVID-19, l'engagement de la Chine à promouvoir une ouverture de haut niveau est très positif pour le reste du monde.

Dans une récente interview accordée aux médias chinois, le Premier ministre dominiquais Roosevelt Skerrit a qualifié l'ICR de "l'une des initiatives les plus remarquables", car la Chine a contribué à la construction des infrastructures pour stimuler l'économie, créer des emplois, renforcer la résilience aux catastrophes naturelles et lutter contre la pauvreté liée au changement climatique en Amérique latine et en Afrique.

En septembre 2021, pour le bien de toute l'humanité, M. Xi a présenté l'Initiative pour le développement mondial (IDM) lors du débat général de la 76e session de l'Assemblée générale des Nations Unies.

L'initiative appelle à rester attaché au développement en tant que priorité, à une approche centrée sur les personnes, aux avantages pour tous, au développement axé sur l'innovation, à l'harmonie entre l'homme et la nature et aux actions axées sur les résultats.

Pour M. Skerrit, l'IDM crée un mécanisme favorable pour les pays en développement qui se concentre sur la coopération et les partenariats, et se consacre à la résolution de problèmes tels que l'extrême pauvreté, la sécurité alimentaire, l'accès aux vaccins et le changement climatique.

UN MONDE PLUS SUR

Dans son discours liminaire par vidéo prononcé à l'occasion de la cérémonie d'ouverture de la conférence annuelle 2022 du Forum de Boao pour l'Asie en avril dernier, Xi Jinping a proposé l'Initiative pour la sécurité mondiale (ISM), offrant une solution chinoise aux questions posées par l'époque, telles que le concept de sécurité dont le monde a besoin et comment les pays peuvent parvenir à une sécurité commune.

L'ISM préconise des approches caractérisées par la coopération et la synergie pour remplacer la mentalité à somme nulle de la guerre froide, qui consiste à maximiser la sécurité par la contestation du pouvoir et la course aux armements, a déclaré le Premier ministre pakistanais Shahbaz Sharif à Xinhua.

Poursuivant l'esprit de la Charte des Nations Unies, l'ISM fournit une solution fondamentale pour éliminer le déficit de paix, a indiqué de son c?té Kin Phea, directeur général de l'Institut des relations internationales de l'Académie royale du Cambodge.

Au cours des dernières décennies, la Chine n'a pas seulement parlé de combler le déficit de paix par la poursuite d'une sécurité commune, globale, coopérative et durable, mais aussi a agi concrètement. Dans ce cadre, la Chine a envoyé depuis 1990 plus de 50.000 casques bleus dans près de 30 missions de maintien de la paix de l'ONU. Elle est également le deuxième pays contributeur financier aux opérations de maintien de la paix de l'ONU et a fourni plus de casques bleus que tout autre membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Aux yeux de Csaba Korosi, président de la 77e session de l'Assemblée générale de l'ONU, la Chine a été "un solide soutien au drapeau bleu (de l'ONU)".

Dans le même temps, la Chine a également joué un r?le actif dans la résolution des problèmes de sécurité de diverses formes et dans la sauvegarde de la paix régionale au sein de mécanismes régionaux tels que l'Organisation de coopération de Shanghai.

Pour Joseph Matthews, professeur principal à l'Université internationale BELTEI de Phnom Penh, la capitale du Cambodge, les initiatives proposées par la Chine, et notamment l'ISM, sont "essentielles pour renforcer le multilatéralisme, la coopération internationale et la solidarité afin de relever les défis et de traiter les préoccupations du monde dans l'intérêt commun".

Construire une communauté mondiale de sécurité pour tous "répond aux problèmes de déficit de paix et de déficit de gouvernance, et sollicite la paix et le développement", ce qui va certainement prendre de l'ampleur, a quant à lui noté B. R. Deepak, B.R. Deepak, président du Centre d'études sur la Chine et l'Asie du Sud-Est à l'Université Jawaharlal Nehru de New Delhi, la capitale de l'Inde.

UNE GOUVERNANCE MONDIALE QUI FONCTIONNE

Plus de deux ans après le début d'une pandémie sans précédent depuis un siècle, le développement durable mondial est confronté à de forts vents contraires, le fossé Nord-Sud ne cesse de se creuser et des crises apparaissent en matière de sécurité alimentaire et énergétique. Pourtant, certains pays ont préféré la coercition à la coopération, volontairement imposé des sanctions et attisé les divisions dans le monde entier. Tout cela jette une ombre sur l'avenir de la gouvernance mondiale.

Bien que nous soyons à une époque où tous les pays devraient relever ensemble leurs défis communs, ils doivent également respecter les intérêts fondamentaux et les choix de développement de chacun, se traiter sur un pied d'égalité et rejeter les pratiques visant à ce que le fort opprime le faible.

Lors de la cérémonie d'ouverture du Forum d'affaires des BRICS en juin dernier, M. Xi a appelé le monde à promouvoir une consultation étendue et une contribution conjointe pour offrir des avantages partagés, afin de garantir que tous les pays jouissent de droits égaux, suivent les règles sur un pied d'égalité et partagent les opportunités.

Derrière l'appel de M. Xi à l'égalité des droits, des règles et des opportunités, se profile l'aspiration à "un ordre mondial juste, équitable et multipolaire", a observé John Pang, chercheur au Bard College de New York, aux Etats-Unis.

Dans le cas de la coopération entre la Chine et les pays africains, l'ancien président kényan Uhuru Kenyatta a affirmé qu'il y avait toujours des gens qui aimaient dénoncer en dépit du fait que la Chine avait sincèrement aidé le Kenya à résoudre ses problèmes et à répondre à ses besoins par des actions.

Après avoir assisté à l'inauguration du terminal pétrolier de Kipevu (KOT) construit par la Chine dans la ville c?tière kényane de Mombasa en janvier dernier, M. Kenyatta a dit qu'on lui demandait souvent pourquoi le Kenya et la Chine coopéraient si étroitement, et qu'il avait répondu que c'était parce que la Chine et le Kenya se respectaient mutuellement et se traitaient d'égal à égal.

Pourtant, pour résoudre tous ces problèmes qui rendent la communauté humaine perplexe, la confiance est une condition préalable. Sans confiance, il est impossible d'éviter les conflits ou de mener une véritable coopération. Par conséquent, pour combler le fossé de la confiance, toutes les nations doivent se traiter de bonne foi et respecter leurs engagements.

Au fil des ans, la Chine a toujours été résolument convaincue qu'il faut joindre l'acte à la parole, a favorisé le dialogue et a encouragé les échanges interculturels afin de trouver un terrain d'entente tout en aplanissant les divergences, d'accro?tre la confiance stratégique et de réduire la suspicion mutuelle.

"L'orientation chinoise est celle du multilatéralisme, du rassemblement des pays, du développement et de l'unité sur la base des principes de la Charte des Nations Unies", a estimé William Jones, chef du bureau de Washington de l'hebdomadaire américain Executive Intelligence Review.

Des changements seront observés dans le monde, qui pourront montrer que la vision de la Chine est réussie, conduisant à la prospérité mondiale plut?t qu'à des conflits, a ajouté M. Jones.

(Rédacteurs :Ying Xie, Yishuang Liu)
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