Dernière mise à jour à 09h00 le 08/10
Les faits ont prouvé à maintes reprises que la politisation des droits de l'homme et la pratique de "deux poids deux mesures" sont profondément impopulaires et que les tentatives d'utiliser les questions liées au Xinjiang pour freiner ou contenir la Chine n'aboutiront à rien, a déclaré jeudi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Selon des informations médiatiques, la 51e session du Conseil des droits de l'homme a rejeté le 6 octobre un projet de décision présenté par les Etats-Unis.
En réponse à une question des médias, le porte-parole a indiqué que depuis quelque temps, les Etats-Unis et certains autres pays occidentaux désinformaient le public sur le Xinjiang et cherchaient à faire de la manipulation politique au nom des droits de l'homme juste pour salir l'image de la Chine et contenir son développement.
Malgré les faits et les vérités, ces pays ont propagé de fausses informations sur le Xinjiang au Conseil des droits de l'homme et ont élaboré un projet de décision sur cette base erronée dans le but d'utiliser les organes des droits de l'homme de l'ONU comme un outil pour s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine et servir le projet d'utiliser le Xinjiang pour contenir la Chine, a ajouté le porte-parole.
"La communauté internationale ne se laisse pas facilement tromper. Malgré la pression exercée par les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux sur les Etats membres, le projet de décision n'a pas été soutenu par la majorité des membres du Conseil des droits de l'homme, en particulier par de nombreux membres du monde en développement", a indiqué le porte-parole, ajoutant que l'ordre du jour soutenu par les Etats-Unis et d'autres forces occidentales n'a pas réussi à obtenir le soutien international.
"Les questions liées au Xinjiang ne concernent pas les droits de l'homme. Elles concernent la lutte contre le terrorisme violent, la radicalisation et le séparatisme", a souligné le porte-parole.
Grace à des efforts acharnés, il n'y a pas eu d'incident terroriste violent au Xinjiang pendant plus de cinq années consécutives. Les droits de l'homme des habitants de tous les groupes ethniques au Xinjiang sont protégés comme jamais auparavant, a-t-il ajouté.
La communauté internationale est clairement consciente que le motif ultime des Etats-Unis et de certains autres pays occidentaux derrière leur récit sur le Xinjiang est de contenir la Chine et qu'elle n'apprécie pas cette tendance à utiliser les droits de l'homme comme prétexte pour s'immiscer dans les affaires intérieures d'autres pays. Ces dernières années, près de 100 pays, dont de nombreux pays islamiques, se sont exprimés en public au Conseil des droits de l'homme, à la Troisième Commission de l'Assemblée générale des Nations unies et à d'autres occasions pour soutenir la position juste de la Chine sur les questions liées au Xinjiang et s'opposer à l'utilisation de ces questions pour s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine.
"Les faits ont prouvé à maintes reprises que la politisation des droits de l'homme et la pratique de "deux poids, deux mesures" sont profondément impopulaires et que les tentatives d'utiliser les questions liées au Xinjiang pour freiner ou contenir la Chine n'aboutiront à rien", a déclaré le porte-parole.
Les questions sur lesquelles le Conseil des droits de l'homme doivent vraiment se concentrer sont les graves violations des droits de l'homme concernant les Etats-Unis, le Royaume-Uni et certaines forces occidentales, notamment le racisme systémique et la discrimination raciale, les droits des réfugiés et des migrants, la violence armée endémique, les mesures coercitives unilatérales et les meurtres massifs de civils innocents lors d'opérations militaires à l'étranger. Les victimes attendent toujours que justice soit faite et la communauté internationale demande des comptes, a ajouté le porte-parole.
"Nous exhortons les Etats-Unis et certaines autres forces occidentales à abandonner la manipulation politique, la désinformation et la répression, de revenir sur la voie du dialogue et de la coopération, et de contribuer réellement au progrès des droits de l'homme dans le monde", a conclu le porte-parole.