Dernière mise à jour à 08h54 le 04/07
"A mon avis, la loi sur la prévention du travail forcé chez les Ou?gours n'est rien d'autre qu'un stratagème politique con?u pour attaquer la Chine", a déclaré un expert américain.
"En fin de compte, il ne s'agit bien s?r pas des droits de l'homme. Il s'agit plut?t d'une tentative apparemment sans fin du gouvernement américain de diffamer et de saper la réputation de la Chine", a commenté Daniel Kovalik, avocat américain qui enseigne le droit humanitaire international à la faculté de droit de l'Université de Pittsburgh, lors d'une récente interview accordée à Xinhua.
Sur la base de la présumée loi, entrée en vigueur fin juin, les douanes et la protection des frontières des Etats-Unis interdisent les importations de tous les produits liés à la région autonome ou?goure du Xinjiang en Chine.
"Si les Etats-Unis voulaient vraiment lutter contre le travail forcé, ils pourraient commencer chez eux en s'attaquant au travail forcé endémique aux Etats-Unis sous la forme du travail forcé en prison", a souligné M. Kovalik, ajoutant que cette loi aurait probablement un impact négatif sur certaines entreprises américaines.
Les Etats-Unis utilisent la question des droits de l'homme comme une "matraque" contre ce qu'ils considèrent comme une cible tout en choisissant de ne pas l'utiliser lorsqu'il s'agit de leurs alliés et partenaires, a indiqué M. Kovalik. Cela n'a rien à voir avec les droits de l'homme, a-t-il dit, ajoutant qu'"il s'agissait des intérêts économiques et stratégiques des Etats-Unis".
L'expert a également souligné qu'il est encore plus hypocrite de la part des Etats-Unis de parler de la question des droits de l'homme compte tenu de leur propre bilan.
Les Etats-Unis, a-t-il précisé, ont envahi unilatéralement d'autres pays "encore et encore", ce qui a entra?né des tragédies et des catastrophes humanitaires dans de nombreuses régions du monde - alors qu'ils n'ont pas réussi à améliorer les moyens de subsistance et les conditions de leurs propres pauvres et de leurs groupes vulnérables.
"Nous avons des sans-abris. Nous avons des gens qui ont faim. Nous avons le plus de prisonniers de tous les pays du monde en nombre absolu et en proportion de la population", a-t-il expliqué. "Nous n'avons pas le droit de critiquer la gestion des droits de l'homme de qui que ce soit d'autre."
"Ils ne se soucient pas des droits de l'homme en Chine", a-t-il dit. "Ils se soucient du fait que la Chine est désormais une puissance économique ascendante dans le monde et une puissance diplomatique. Et ils essaient d'utiliser les droits de l'homme pour saper la Chine parce qu'ils considèrent la Chine comme un concurrent économique."
"Je pense que la Chine doit simplement continuer à faire ce qu'elle fait : aller de l'avant, construire des routes, fabriquer des trains, s'engager dans le développement durable, sortir les gens de la pauvreté", a proposé M. Kovalik.
"Continuez simplement à faire ce que vous faites. Le reste du monde voit ce qu'est la Chine. Le reste du monde respecte la Chine", a martelé M. Kovalik. "La propagande de l'Occident s'écroulera juste sous le poids de sa propre absurdité".