Dernière mise à jour à 09h03 le 14/12
L'ambassade de Chine au Royaume-Uni a exprimé lundi sa profonde inquiétude et sa ferme opposition aux propos irresponsables du Groupe des Sept (G7) sur la Chine, ainsi qu'à son ingérence dans les affaires intérieures chinoises.
Une déclaration de la présidence du G7, publiée dimanche après la réunion des ministres des Affaires étrangères et du Développement du G7 dans la ville britannique de Liverpool, a en effet indiqué que leurs discussions avaient couvert un large éventail de questions liées à la Chine, comme la situation à Hong Kong, au Xinjiang, dans les mers de Chine orientale et méridionale et dans le détroit de Ta?wan. La déclaration a également exprimé des préoccupations quant aux "politiques économiques coercitives" de la Chine.
Le porte-parole a déclaré que les questions relatives à Ta?wan, à Hong Kong et au Xinjiang faisaient partie des affaires intérieures de la Chine, et que celle-ci ne tolérerait aucune ingérence extérieure.
"Personne ne doit sous-estimer la détermination, la volonté et la capacité du peuple chinois à défendre sa souveraineté territoriale", a indiqué le porte-parole.
Concernant les mers de Chine orientale et méridionale, la Chine restera inébranlable dans sa détermination à sauvegarder sa souveraineté et ses droits et intérêts maritimes, a déclaré le porte-parole. "Nous sommes prêts à gérer de manière appropriée nos différends avec les pays concernés par le biais de consultations et de négociations", a-t-il ajouté.
Toute ingérence extérieure dans les mers de Chine orientale et méridionale - sous quelque prétexte que ce soit - perturberait inutilement la paix et la tranquillité de la région, et ne serait pas conforme aux intérêts des pays de la région, a-t-il affirmé.
L'accusation selon laquelle la Chine mettrait en ?uvre des "politiques économiques coercitives" est également totalement infondée, a déclaré le porte-parole.
"En parlant de politiques économiques coercitives, qui a imposé un embargo économique et un blocus contre la Chine dans les années 1950 et 1960 ? Qui mène une guerre commerciale contre la Chine, et fait monter la pression et les restrictions sur les entreprises chinoises ces dernières années ? Le pays concerné devrait d'abord répondre à ces questions, et arrêter de blamer la victime", a-t-il encore indiqué.