Dernière mise à jour à 09h04 le 28/10
Zhang Jun, représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, a soumis mardi quatre propositions en faveur d'une coopération mondiale contre le changement climatique.
Lors d'un débat à l'Assemblée générale de l'ONU, il a indiqué que son pays était disposé à travailler avec chacun pour faire de la 26e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26) un succès qui permettra de favoriser une mise en oeuvre globale, effective et durable de l'Accord de Paris.
La première consiste d'abord en un respect des règles, a dit M. Zhang, jugeant en effet nécessaire de préserver le statut de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques en tant que principal canal pour la gouvernance climatique mondiale et de mettre en oeuvre les objectifs, l'esprit et les principes de l'Accord de Paris de fa?on globale et équilibrée. Dans un esprit multilatéral, tous doivent boucler les négociations sur les questions en suspens liées aux détails de cet accord et batir un solide socle politique pour la coopération climatique mondiale.
La deuxième vise à mettre sérieusement en oeuvre les engagements. Toutes les parties doivent aller au-delà des slogans politiques et prendre des mesures en matière d'atténuation, d'adaptation, de financement, de technologie et de renforcement des capacités afin de favoriser des progrès significatifs lors de la COP26. Les pays développés doivent prendre l'initiative de réduire nettement les émissions de CO2 et de respecter effectivement leurs engagements en matière de soutien financier, technologique et de renforcement des capacités des pays en développement, a insisté M. Zhang.
La troisième proposition faite est que les pays devaient adhérer au principe selon lequel chacun doit faire son maximum. Ils doivent respecter les conditions et les capacités nationales de chacun, suivre les dispositions des contributions déterminées au niveau national (CDN) et donner le meilleur d'eux-mêmes. Des pays en développement sont confrontés aux impacts sévères de la pandémie de nouveau coronavirus et à la tache ardue de la réduction de la pauvreté. Il ne faut donc pas adopter une approche unique de la réduction des émissions.
Enfin, l'ambassadeur a proposé d'accélérer la transformation verte. Selon lui, la communauté internationale doit promouvoir vigoureusement la transformation et la mise à niveau des structures économiques, énergétiques, industrielles, agricoles et forestières, encourager l'innovation dans les technologies et les modèles commerciaux, atteindre une situation mutuellement bénéfique dans la lutte contre le changement climatique et parvenir à un développement social et économique durable. A cette fin, il est nécessaire d'apporter un soutien fort aux pays en développement et de leur offrir un environnement favorable.
M. Zhang a indiqué que son pays tenait sa parole en matière de changement climatique et avait dépassé son objectif d'action climatique pour 2020 avant la date prévue. La Chine est résolue à freiner le développement aveugle de projets impliquant une forte consommation d'énergie et de fortes émissions. Elle a également lancé le plus grand marché du carbone en ligne au monde et mené activement une coopération Sud-Sud sur la lutte contre le changement climatique, contribuant ainsi de manière significative à la réponse climatique mondiale.