Dernière mise à jour à 09h00 le 11/06
Des technologies d'énergie propre au système d'échange de quotas d'émissions de CO2, le gouvernement chinois est en train de prendre des mesures "très importantes" pour lutter contre le changement climatique, a estimé David Sandalow, chercheur éminent à l'Université de Columbia aux Etats-Unis.
Parmi elles figurent sa politique sur les énergies renouvelables "qui est au premier plan mondial". La Chine produit "le plus d'énergie solaire de loin, d'énergie éolienne de loin, d'énergie hydraulique plus que partout ailleurs dans le monde", a-t-il dit lors d'un récent débat virtuel parrainé par l'Institut des études sino-américaines (ICAS).
La Chine s'est fixé un objectif d'atteindre d'ici 2030 son pic des émissions de dioxyde de carbone et de parvenir d'ici 2060 à la neutralité carbone.
Elle a lancé "une campagne ambitieuse" visant à remplacer les réseaux de chauffage au charbon dans le nord du pays par le gaz naturel, ce qui est "vraiment important" pour atteindre ses objectifs de réduction de la pollution atmosphérique et "aide énormément" son plan de réponse au changement climatique, a observé l'universitaire.
La Chine est au premier plan mondial pour ce qui est des véhicules verts et plus de la moitié des véhicules électriques vendus l'an dernier dans le monde l'ont été en Chine, a observé M. Sandalow.
"De plus, le gouvernement chinois est en train de lancer le plus important programme d'échange de quotas d'émissions de dioxyde de carbone au monde", a-t-il dit, ajoutant que l'industrie chinoise de l'énergie solaire "a participé à la réduction des co?ts de l'énergie solaire à travers le monde".
Aux Américains, "je tiens à souligner qu'il n'y a personne au gouvernement qui nie le changement climatique", a encore dit David Sandalow, qui a été conseiller à la Maison Blanche, au département d'Etat et au ministère de l'Energie.
"Au gouvernement chinois, on accepte complètement les données basiques du changement climatique, on croit en la science", a-t-il conclu.