Dernière mise à jour à 09h20 le 20/08
Le conseiller d'Etat chinois et ministre des Affaires étrangères Wang Yi a déclaré mardi que la Chine est prête à travailler avec le Kenya pour sauvegarder les intérêts communs des pays en développement ainsi que l'équité et la justice internationales.
Lors d'une conversation téléphonique avec Raychelle Omamo, secrétaire du cabinet kenyan pour les affaires étrangères, M. Wang a noté que le Kenya est le partenaire stratégique de la Chine en Afrique, et que la compréhension, la confiance ainsi que le soutien mutuels sont les caractéristiques distinctives des relations sino-kenyanes.
Sous la direction de leurs chefs d'Etat respectifs, a estimé M. Wang, la coopération pragmatique entre les deux pays est à l'avant-garde de la coopération sino-africaine.
La Chine apprécie le soutien résolu du Kenya sur les questions concernant ses intérêts fondamentaux et ses préoccupations majeures telles que Taiwan et Hong Kong, a souligné M. Wang, ajoutant que la Chine soutient également le Kenya pour qu'il joue un r?le plus important dans les affaires internationales et régionales.
La Chine est prête à renforcer la coordination et la coopération avec le Kenya afin de sauvegarder conjointement les objectifs et les principes de la Charte des Nations Unies, de promouvoir le multilatéralisme et de s'opposer à l'intimidation unilatérale, a-t-il ajouté.
Pour sa part, Mme Omamo a affirmé que le Kenya est particulièrement reconnaissant envers la Chine pour son soutien à sa lutte contre le COVID-19 et à ses efforts visant à réaliser le développement national.
La Chine est toujours un important partenaire politique, commercial et de développement de l'Afrique, a-t-elle dit, ajoutant que le Kenya soutient résolument le principe d'une seule Chine, soutient invariablement celle-ci dans la sauvegarde de sa souveraineté, et se tient prêt à travailler avec elle pour défendre les valeurs fondamentales du multilatéralisme.
Les deux parties ont également échangé leurs points de vue sur des questions relatives aux Nations Unies et à l'Organisation mondiale du commerce.