Dernière mise à jour à 09h19 le 28/07
Le récent discours du secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo sur la Chine est plein de mensonges politiques et de préjugés idéologiques, qui ne feront que se retourner contre lui et compromettre sa propre crédibilité ainsi que celle du gouvernement américain.
S'exprimant à la bibliothèque présidentielle Richard Nixon, M. Pompeo a durement attaqué le Parti communiste chinois (PCC) et le système social de la Chine, démontrant une fois de plus la mentalité de Guerre froide obsolète de Washington.
Les mensonges de M. Pompeo sont presque omniprésents. Selon les grands médias américains, au cours de ses deux années au poste de secrétaire d'Etat américain, il a bombardé de fausses accusations vicieuses des pays comme la Chine, la Russie et l'Iran ainsi que des organisations internationales telles que les Nations Unies, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds monétaire international (FMI).
Les mensonges de M. Pompeo sont contradictoires. Depuis le début de la pandémie de COVID-19, il ne ménage aucun effort pour stigmatiser la Chine en appelant le nouveau coronavirus "le virus chinois" et "le virus de Wuhan".
En avril, lors d'une conversation téléphonique avec la partie chinoise, M. Pompeo a déclaré que la pandémie de COVID-19 était un défi commun pour la communauté internationale et que la partie américaine était disposée à travailler avec la Chine pour renforcer la coopération bilatérale dans la lutte contre cette maladie. Cependant, quelques jours plus tard, il a accusé à tort la Chine de ne pas avoir signalé l'épidémie en temps opportun.
En février, M. Pompeo a annoncé que les Etats-Unis étaient prêts à débourser jusqu'à 100 millions de dollars pour aider la Chine ainsi que d'autres pays touchés par le nouveau coronavirus. Le fait est qu'il n'y a pour l'heure toujours aucun signe de cette aide promise à la Chine et que les Etats-Unis ont également décidé de geler leur financement à l'OMS, l'agence sanitaire onusienne sur laquelle comptent la plupart des pays les moins avancés ou en voie de développement.
Les mensonges de M. Pompeo sont enracinés dans sa personnalité. Cet ancien directeur de la CIA a fait un jour le constat suivant : "Nous avons menti, nous avons triché, nous avons volé. Nous avons eu des programmes de formation entiers. Cela vous rappelle la gloire de l'expérience américaine".
Selon lui, tant que cela sert ses intérêts personnels, les faits et les vérités peuvent être déformés. Sur fond de lutte mondiale contre le COVID-19, salir la réputation de la Chine est son arme puissante pour satisfaire les besoins de l'administration américaine actuelle et assurer sa position à la Maison Blanche.
Sa rhétorique et sa logique fallacieuse anti-chinoises ne servent qu'à rejeter le blame sur la Chine pour masquer la mauvaise réponse du gouvernement américain à la pandémie de COVID-19 et pour induire en erreur la communauté mondiale afin que celle-ci réprimande la Chine.
Or, la vérité parle d'elle-même. Le système social et la voie de développement de la Chine ont gagné le soutien sans réserve de son peuple au cours des plus de 70 dernières années depuis la fondation de la République populaire de Chine, et ne changeront jamais selon les souhaits de Washington.
Sous la direction du PCC, la Chine a accompli des réalisations remarquables et admirées dans le monde entier, entre autres dans les domaines politique, économique et social, et a grandement amélioré les moyens de subsistance de son peuple en sortant des centaines de millions de Chinois de l'extrême pauvreté.
Par ailleurs, la Chine maintient la paix dans le monde, contribue au développement mondial et sauvegarde l'ordre international fondé sur les règles.
Beijing a été largement reconnu comme suivant une voie de développement pacifique et promouvant activement l'édification d'une communauté de destin pour l'humanité. En outre, la Chine défend et applique toujours la notion selon laquelle toutes les nations sont égales et ont le droit de choisir un modèle de développement qui convient à leurs propres conditions, et elle n'essaie jamais de chercher l'hégémonie ou l'expansion.
En choisissant la bibliothèque présidentielle Richard Nixon pour prononcer un discours anti-chinois très provocateur, M. Pompeo a non seulement délibérément déformé les faits sur le développement de la Chine et calomnié avec malveillance sa politique intérieure et étrangère, mais il a aussi intentionnellement nié le moment historique du réengagement entre les Etats-Unis et la Chine et défié la relation bilatérale stable et saine des dernières décennies, tout cela uniquement pour détourner l'attention du public des propres écueils de Washington au fil des ans.
Cependant, sa tentative de diaboliser la Chine pour obtenir des bénéfices politiques insignifiants est autodestructrice puisque le passé et la réalité ont prouvé que les deux pays ont tout à gagner dans la coopération et à perdre dans la confrontation.
Le rêve de M. Pompeo de gagner des points au niveau politique en incitant à l'opposition idéologique et en semant la discorde entre la Chine et d'autres pays est également trompeur, car ces théories anti-chinoises sans fondement ne trompent ni les Américains ni la communauté internationale.
"Sa crédibilité est tellement diminuée que toutes les déclarations qu'il fait sont accueillies avec scepticisme", peut-on lire dans un article publié le 6 mai dans le magazine Vanity Fair, qui décrit M. Pompeo comme "un faucon anti-chinois de longue date" tristement célèbre pour sa "théorie du complot incendiaire et infondée".
Ses mensonges se retournent contre lui. Il est temps pour M. Pompeo d'ouvrir les yeux sur ce fait, de guérir dès que possible sa dépendance au dénigrement de la Chine et de commencer à consacrer plus d'énergie à la résolution des problèmes de Washington.