Dernière mise à jour à 08h38 le 16/12
Un haut responsable du Parti communiste chinois (PCC) a déclaré vendredi que la Chine souhaitait rester sur la voie du développement pacifique à l'occasion d'une cérémonie nationale à la mémoire des 300.000 victimes du Massacre de Nanjing.
Huang Kunming, membre du Bureau politique du Comité central du PCC et chef du Département de l'information du Comité central du PCC, s'est ainsi exprimé alors qu'il participait à la cérémonie à Nanjing, capitale de la province du Jiangsu, dans l'est de la Chine.
Le peuple chinois est déterminé à garder fermement l'histoire à l'esprit, à ne jamais oublier le passé, à chérir la paix et à construire l'avenir, a fait remarquer M. Huang.
Selon lui, les victimes et martyrs seraient réconfortés par les grandes réalisations vers la prospérité et la force obtenues par le peuple chinois sous la direction du PCC au cours des dernières décennies depuis la fondation de la Chine nouvelle en 1949.
"Aucune force ne peut empêcher le peuple chinois et la nation chinoise d'aller de l'avant", a-t-il souligné.
Lors de la cérémonie, le drapeau national chinois a été mis en berne. Vers 10h00, des sirènes se sont mises à retentir. Dans la rue, les conducteurs ont arrêté leurs voitures et ont klaxonné, les piétons, immobiles, ont observé un moment de silence.
Quatre-vingt-deux jeunes ont récité une déclaration de paix, et les représentants de citoyens ont sonné la Cloche de la paix. Des milliers de colombes représentant l'espoir de paix ont été relachées pour survoler la place commémorative du Mémorial des victimes du Massacre de Nanjing par les envahisseurs japonais.
Portant une fleur blanche en guise de broche, plus de 8.000 personnes venant de tous les milieux sociaux ont participé à la cérémonie.
En 2014, l'organe législatif suprême a désigné le 13 décembre comme journée nationale à la mémoire des victimes du Massacre de Nanjing. Le 13 décembre 1937, les troupes japonaises ont occupé Nanjing et ont brutalement massacré quelque 300.000 civils et soldats chinois désarmés durant plus de six semaines.