Dernière mise à jour à 08h32 le 13/12
Une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré jeudi que "la peur de la Chine et la parano?a" étaient des maladies qui pouvaient être guéries en abandonnant la mentalité de la guerre froide à somme nulle et en maintenant l'égalité, le respect mutuel, l'ouverture et l'inclusivité.
La porte-parole Hua Chunying a fait ces remarques lors d'un point de presse en réponse aux récents articles de deux universitaires.
James Curran a indiqué dans son article que la rhétorique de "la menace chinoise" s'était maintenant transformée en une peur rouge classique, mais aussi en un syndrome parano?aque, et que le débat sur la Chine en Australie était sur le point de perdre tout sens du rationnel et des proportions. Fareed Zakaria a écrit dans son article "La nouvelle peur de la Chine" que la Chine d'aujourd'hui était une nation remarquablement responsable sur le front géopolitique et militaire.
Saluant les attitudes objectives et la perspicacité des deux érudits, Mme Hua a annoncé que certains politiciens et médias occidentaux semblaient être infectés par la maladie de "la menace de la Chine et la parano?a", salissant constamment la Chine et déformant le bien et le mal.
"Ce phénomène, après tout, est d? à leur mauvaise vision de la Chine", a-t-elle souligné, ajoutant que la Chine n'avait jamais déclenché une seule guerre, ne s'était jamais ingérée dans les affaires intérieures d'autres pays, n'avait jamais occupé le territoire d'autres pays et n'avait jamais enfreint les règles et l'ordre internationaux.
La Chine est un grand pays. Pourtant, la taille d'un pays n'a aucun lien nécessairement avec le fait qu'il constitue ou non une menace, a-t-elle indiqué.