Des experts et des universitaires chinois et africains ont appelé lundi à Beijing à redoubler d'efforts pour faire avancer les échanges bilatéraux intellectuels et entre peuples.

Ces experts se réunissent actuellement dans la capitale chinoise dans le cadre d'un programme d'échange qui vise à renforcer la recherche conjointe et les échanges entre peuples, et à promouvoir la compréhension et l'apprentissage mutuels entre les deux parties.

Li Xinfeng, vice-président exécutif de l'Institut Chine-Afrique, a souligné dans son discours l'importance pour la Chine et l'Afrique de mettre à niveau leur coopération bilatérale, notamment dans le domaine des échanges entre les peuples.

Monica Zodwa Cheru, journaliste et conseillère en médias zimbabwéenne, a indiqué qu'en termes de couverture médiatique et d'échanges intellectuels, il faut atteindre les "gens ordinaires" en racontant des "histoires populaires" et en parlant leur langue maternelle.

Evoquant les échanges entre les jeunes, Celia Muyinga, enseignante et directrice de la China Alumni Association of Tanzania (CAAT), a indiqué que la CAAT permettait aux "modèles" qui ont étudié en Chine d'inspirer la génération montante et de lui montrer la vraie Chine, avec le soutien du gouvernement tanzanien.

Jairos Kangira, doyen de la faculté de lettres et de sciences sociales de l'Université de Namibie, a noté le fait que de plus en plus de leurs élèves étudient la Chine car ils décèlent des opportunités dans le pays.

"Les relations entre l'Afrique et la Chine doivent avancer car l'Afrique a beaucoup à apprendre de la Chine en matière d'infrastructures, d'éducation et de développement", a-t-il affirmé, ajoutant que les échanges devraient encourager la compréhension et l'apprentissage mutuels.

Les experts africains sont invités en Chine pour un programme d'échange du 23 juin au 7 juillet. Au cours de cet échange, en plus de leurs visites dans des universités, des think-tanks et des entreprises à Beijing, ils se rendront également dans la province du Shaanxi (nord-ouest) pour discuter avec les responsables locaux de la réduction de la pauvreté et du développement dans les régions rurales.