Dernière mise à jour à 14h19 le 29/06
Le ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué que la réouverture de la passe Nathu-la permettant aux pèlerinages indiens officiellement organisés d'entrer au Tibet dépendait de la capacité de l'Inde à corriger à temps ses erreurs.
Le porte-parole Lu Kang a fait ces remarques après que des gardes frontière indiens ont franchi les limites territoriales chinoises, empêchant les activités normales des troupes chinoises à Doklam.
Malgré des difficultés notables, la Chine fait depuis longtemps des efforts importants pour faciliter l'entrée des pèlerins au Tibet, a indiqué M. Lu lors d'une conférence de presse.
En 2015, la Chine a convenu d'autoriser l'entrée au Tibet des pèlerinages indiens officiellement organisés via la passe Nathu-la dans la section Sikkim de la frontière sino-indienne.
L'accord est basé sur un consensus des dirigeants chinois et indien, et la reconnaissance de part et d'autre du fait que la section Sikkim de la frontière avait été délimitée, a indiqué M. Lu.
Ce pèlerinage n'a posé aucun problème ces deux dernières années, a indiqué M. Lu, ajoutant que la Chine s'était préparée à l'accueil des nouveaux pélerins cette année.
Selon M. Lu, la Chine a clairement informé l'Inde que la suspension de cet accord était une mesure urgente prise en réaction à la nouvelle situation intervenue dans la section Sikkim de la frontière Chine-Inde, provoquée par l'entrée illégale de gardes frontière indiens dans la section de Sikkim.
Soulignant que l'entrée au Tibet des pèlerinages indiens officiels nécessite "une atmosphère et des conditions nécessaires," M. Lu a dit que l'Inde était entièrement responsable de la situation actuelle.
La Chine avait plus t?t exhorté l'Inde à retirer immédiatement ses gardes qui ont franchi la frontière et à mener une enquête approfondie sur cette affaire.