Le président péruvien Pedro Pablo Kuczynski et le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi se sont rencontrés mercredi à Lima, les deux parties s'engageant à promouvoir la coopération stratégique globale bilatérale.

Le président Kuczynski a déclaré que sa visite en Chine effectuée le mois dernier était un succès, avec de nombreux consensus conclus avec le président chinois Xi Jinping.

Le Pérou souhaite maintenir des échanges de haut niveau et promouvoir la coopération avec la Chine dans l'exploitation minière, les investissements, les infrastructures et d'autres secteurs, a-t-il affirmé.

Le Pérou entend également travailler avec la Chine sur les questions internationales et régionales, et souhaite que la réunion 2016 des dirigeants économiques de l'APEC (Coopération économique pour l'Asie-Pacifique), qui se tiendra en novembre à Lima, témoignera de nouveaux progrès dans la création de la zone de libre-échange Asie-Pacifique, a indiqué le président péruvien.

Pour sa part, M. Wang a fait savoir que la Chine souhaiterait travailler avec le Pérou afin de faire avancer les projets bilatéraux majeurs, lancer des négociations sur un accord de libre-échange, et travailler plus étroitement sur les questions globales et régionales.

La partie chinoise est prête à promouvoir le développement d'une zone de libre-échange Asie-Pacifique avec le Pérou, préserver les principes de libre-échange, et approfondir l'intégration de la région Asie-Pacifique, a précisé le ministre.

Le même jour, le ministre chinois a également rencontré son homologue péruvien Ricardo Luna Mendoza.

Lors d'une conférence de presse à Lima, M. Wang a indiqué que la Chine pense qu'il est nécessaire pour la réunion 2016 de l'APEC de prendre une position claire sur la nécessité de sauvegarder conjointement le libre-échange global et de combattre le protectionnisme sous toutes ses formes.

La Chine pense que les actuels arrangements commerciaux régionaux et sous-régionaux doivent être ouverts et ne doivent pas être déterminés par une seule ou deux parties, a souligné M. Wang.

Les règles commerciales ne doivent pas être soumises à des motifs politiques, car cela ne profiterait ni au commerce mondial, ni aux intérêts des différents pays, a-t-il ajouté.