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Dernière mise à jour à 14h59 le 15/06

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La Chine évalue le développement des droits de l'homme pour la période 2012-2015

Xinhua | 15.06.2016 14h27

Le gouvernement chinois a publié, mardi, un rapport sur les progrès réalisés entre 2012 et 2015 dans l'application d'un plan d'action pour améliorer les droits de l'homme.

Le Plan d'action national sur les droits de l'homme (2012-2015), annoncé en juin 2012, a été le deuxième de ce type, faisant suite à celui pour la période 2009-2010.

Les taches et objectifs définis par le plan d'action ont été accomplis comme prévu fin 2015, selon le rapport d'évaluation publié par le Bureau de l'Information du Conseil des Affaires d'Etat.

Environ 48% des objectifs obligatoires et plus de 50% de ceux touchant au bien-être du peuple ont été atteints en avance ou en dépassant l'agenda prévu. Ainsi, le plan d'action a été appliqué intégralement, selon le rapport.

"Le Parti communiste chinois et le gouvernement chinois, qui ont intégré le principe universel des droits de l'homme aux conditions nationales de la Chine (...) se sont engagés avec succès dans une voie de développement des droits de l'homme correspondant à la réalité chinoise", indique le rapport.

Le fait que le plan d'action ait été accompli comme prévu, démontre que le Parti communiste chinois et le gouvernement chinois sont confiants et déterminés à faire progresser la cause des droits de l'homme de manière coordonnée et ordonnée, et à faire valoir la supériorité du régime socialiste à la chinoise, selon le rapport.

Le gouvernement chinois s'est rendu compte avec lucidité que la Chine faisait encore face à de nombreux défis, tels que le mode de développement économique extensif et les problèmes du développement déséquilibré, peu coordonné et non durable.

Le pays lutte encore contre le grand écart entre les zones urbaines et rurales, et les problèmes de préoccupation majeure concernant le bien-être du peuple, dont les soins médicaux, l'éducation, l'assistance aux personnes agées, la sécurité des aliments et des médicaments, la distribution des revenus et l'environnement.

"En Chine, atteindre un niveau plus élevé en matière de protection des droits de l'homme représente une mission difficile et un long chemin à parcourir, nécessitant d'importants efforts", ajoute le rapport.

L'AMéLIORATION DU BIEN-êTRE DU PEUPLE

Durant la période de 2012 à 2015, face à une situation internationale complexe et à la tache ardue consistant à promouvoir la réforme et le développement du pays, le gouvernement a visé à réaliser une croissance plus efficace, plus équilibrée et plus durable, et a redoublé d'efforts pour assurer à tout le peuple le partage des bénéfices de la réforme et du développement.

De 2012 à 2015, le PIB chinois a enregistré une croissance annuelle moyenne de 7,4%, celle du revenu disponible par habitant urbain, de 7,5%, et celle du revenu net par habitant rural, de 9,2%.

La population pauvre a été réduite de 66,63 millions d'habitants dans les zones rurales.

Des citoyens ordinaires ont bénéficié davantage de programmes de sécurité sociale globaux et de meilleurs services publics, alors que davantage d'efforts ont été déployés pour l'accès égal à l'éducation et la lutte contre la pollution.

Les droits et les intérêts des ethnies minoritaires, des femmes, des enfants, des personnes agées et des personnes handicapées ont été mieux garantis.

LA PROMOTION DE L'ETAT DE DROIT

Des efforts ont été déployés pour améliorer la transparence dans l'administration, par le biais des technologies informatiques et d'Internet, afin d'assurer le droit à l'information, le droit à la participation, le droit d'expression, et le droit de supervision aux citoyens.

La réforme du système judiciaire a été approfondie pour améliorer la transparence des agences judiciaires, simplifier les procédures judiciaires en vertu des principes tels que "le bénéfice du doute" et garantir les droits des avocats.

Des efforts ont été menés pour corriger de fausses convictions et assurer aux départements judiciaires de remplir leurs fonctions de fa?on indépendante, conformément à la loi.

En décembre 2013, la Chine a aboli le système de rééducation par le travail.

En 2015, environ 30.000 criminels emprisonnés en quatre catégories ont été remis en liberté lors d'une amnistie, en vertu de la loi.

La dernière révision du Code pénal, adoptée en 2015, a permis d'annuler la peine de mort pour neuf cas, réduisant le nombre d'accusations méritant la peine de mort de 55 à 46.

LA LIBERTé RELIGIEUSE

De 2012 à 2015, le gouvernement a annulé ou ajusté douze sujets pour l'approbation administrative en matière d'affaires religieuses.

En quatre ans, un total de 200 millions de yuans (30,53 millions de dollars) ont été investis pour réaménager et agrandir les édifices religieux dans la région autonome du Tibet.

Fin 2015, 87 temples endommagés par un séisme survenu en 2010 dans la préfecture autonome tibétaine de Yushu, dans la province du Qinghai, ont été reconstruits.

De 2012 à 2015, le gouvernement a alloué environ 15 millions de yuans pour soutenir et aider à la réparation et la préservation des mosquées et des sites religieux historiques.

Le personnel religieux a été couvert par le système de sécurité sociale. Fin 2013, le taux de couverture de l'assurance maladie du personnel religieux a atteint 96,5% et celui de l'assurance vieillesse 89,62%.

LA PARTICIPATION AUX EFFORTS INTERNATIONAUX POUR LES DROITS DE L'HOMME

De 2012 à 2015, la Chine a maintenu des dialogues constructifs avec plusieurs organes conventionnels sur la mise en oeuvre des conventions internationales concernant les droits de l'homme.

En 2014, la Chine a participé et a passé le deuxième cycle de l'examen périodique universel du Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Elle a également joué un r?le actif dans des conférences multilatérales sur les droits de l'homme organisées par le 3e Comité de l'Assemblée générale de l'ONU et le Conseil des droits de l'homme de l'ONU.

De 2012 à 2015, la Chine a mené, à une vingtaine de reprises, des dialogues et échanges sur les droits de l'homme avec les Etats-Unis, l'Union européenne, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Australie et la Suisse. Elle a également entrepris des consultations et des échanges sur les droits de l'homme, à plus de dix reprises, avec d'autres pays comme la Russie, le Brésil, le Pakistan et Cuba.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Wei SHAN)
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