Dernière mise à jour à 16h32 le 19/05
Le président chinois Xi Jinping, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), a déclaré que l'histoire et les faits avaient prouvé que le marxisme était scientifique et possédait encore une vitalité aujourd'hui, selon un discours de M. Xi, publié mercredi.
M. Xi a prononcé ce discours lors d'un symposium organisé mardi pour discuter de la philosophie et des sciences sociales en Chine.
Notant que le marxisme demeurait la théorie directrice dans les domaines de la philosophie et des sciences sociales dans le pays, Xi Jinping a jugé qu'une grande majorité de professionnels dans ces secteurs étaient sobres d'esprit et avaient une position claire.
Pourtant, certaines personnes manquent d'une compréhension approfondie du marxisme. Il existe des perceptions ambigu?s ou même fausses dans la société, a-t-il noté, critiquant l'absence du marxisme dans certains sujets philosophiques et des sciences sociales.
"J'ai lu plusieurs études occidentales sur le marxisme. Leurs conclusions ne sont pas totalement correctes, mais ces études ont été bien faites en matière de lecture attentive et de recherche textuelle", a noté M. Xi, "en comparaison, certaines de nos études à cet égard sont loin d'être suffisantes".
Xi Jinping a souligné que la naissance du marxisme était un événement important dans l'histoire intellectuelle de l'être humain. Il a mis aussi l'accent sur la sagesse dans la culture traditionnelle chinoise.
Il a dénombré certains problèmes dans le développement de la philosophie et des sciences sociales en Chine. "Nous possédons un grand nombre de recherches, mais nous avons besoin d'un travail de meilleure qualité. Le pays compte des experts, mais nous avons besoin de plus de "ma?tres"", a poursuivi M. Xi.
Il a appelé à établir un système d'opinions chinois dans les domaines de la philosophie et des sciences sociales.
"Quant il s'agit d'exprimer les expériences de la Chine et la construction des théories du pays, nous devons disposer d'une meilleure prise de parole. En fait, la voix de notre philosophie et de nos sciences sociales est encore faible au sein de la communauté internationale. Notre voix n'est pas transmise ni entendue largement", a-t-il indiqué.