Seconde guerre mondiale : révélation des atrocités de l'occupation japonaise

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )

04.07.2014 14h33

Un membre du personnel devant les fichiers d'un journal mensuel japonais des Archives provinciales de Changchun, la capitale de la province du Jilin, le 1er juillet 2014 [Photo: Liu Xiaozhuo/ chinadaily.com.cn]

Des archives nouvellement triées dans la province de Jilin au nord-est du pays ont révélé des bombardements aveugles de l'armée japonaise dans le sud-ouest de la Chine, dont la municipalité de Chongqing, lors de son invasion il y a 75 ans.

Plusieurs documents publiés mercredi par les Archives provinciales de Jilin, montrent que l'armée japonaise a ordonné des bombardements massifs à Chongqing pendant trois jours consécutifs pendant l'été 1939.

Un mensuel japonais archivé depuis septembre 1939 a enregistré dans les moindres détails que huit enfants avaient été tués, plus de 10 000 personnes blessées, 30 ménages incendiés, et un cinquième de la ville détruite pendant la campagne.

Un autre journal a indiqué en juin 1939 que des bombardiers japonais avaient attaqué une région habitée principalement par des non-combattants en larguant plus de 1000 bombes, causant de nombreux incendies et d'innombrables décès.

Les bombardements japonais ont également frappé les villes chinoises de Changsha, Yangzhou, et Yichang, selon les archives.

Les Archives provinciales de Jilin ont récemment publié 450 documents en temps de guerre révélant les atrocités commises par les troupes japonaises en Chine pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces documents, dont 45 000 lettres, ont tous été édités en japonais au cours de la période 1937-1945.

Ces écrits ont été collectés par la police militaire japonaise lors de son invasion en Chine, a déclaré Yin Huai, président des Archives provinciales de Jilin.

Ils ont secrètement supervisé les publications, lettres, télégrammes et conversations téléphoniques entre militaires,immigrants japonais et d'autres ressortissants étrangers, puis copiés et notifiés celles détaillant les atrocités de l'armée japonaise, afin d'en informer les hauts commandants militaires japonais avant de supprimer, ou br?ler les dossiers, a expliqué le responsable.

Ajoutant que ces documents constituaient une preuve vivante basé directement sur les expériences des envahisseurs et compilés par la police militaire nippone, les rendant originaux, réels et objectifs.

Des fichiers extraits d'un mensuel japonais exposés sur les étagères des Archives provinciales de Changchun, la capitale de la province de Jilin, Le 1er juillet 2014.

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