La Chine a déclaré jeudi qu'elle continuerait à maintenir la communication avec les parties concernées et à contribuer à conclure un accord sur la question du nucléaire iranien le plus t?t possible.
Les négociations entre l'Iran, la Grande-Bretagne, la Chine, la France, la Russie et les états-Unis plus l'Allemagne (P5+1), qui visaient à parvenir à un accord global sur le nucléaire iranien, se sont tenues à Vienne, en Autriche, de mardi à jeudi.
"Nous avons mené des discussions substantielles et utiles, couvrant une série de questions, dont l'enrichissement de l'uranium, le réacteur d'Arak, la coopération nucléaire civile et les sanctions", a révélé la commissaire européenne aux Affaires étrangères Catherine Ashton à Vienne à l'issue des négociations.
Invité à commenter le progrès des négociations lors d'une conférence de presse quotidienne, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei a indiqué que "les négociations ont été positives", notant que les parties concernées avaient exprimé leur volonté politique de parvenir à un accord global le plus t?t possible. Elles ont échangé leurs points de vue profonds et francs sur les questions d'intérêt commun et sont parvenues à des consensus.
Même si certains différends subsistent, au sujet notamment de l'enrichissement et du réacteur à eau lourde, toutes les parties souhaitent répondre aux préoccupations de chacune et ont convenu que le prochain cycle de négociations aurait lieu du 7 au 9 avril à Vienne, a assuré le porte-parole.
La Chine a soumis quelques propositions concrètes lors des négociations et s'est efforcée d'inciter les parties concernées à élargir les consensus et à réduire les divergences, a indiqué M. Hong, ajoutant que leur réponse aux propositions de la Chine était positive.
La Chine a toujours adopté une attitude objective, juste et responsable dans le dossier nucléaire iranien et maintient que la question doit être résolue par dialogue, a affirmé M. Hong.
L'Iran et les six grandes puissances avaient conclu un accord intérimaire de six mois à Genève, selon lequel l'Iran s'engageait à suspendre certaines activités nucléaires controversées à partir du 20 janvier en échange de la levée par les pays occidentaux de certaines sanctions.