La cérémonie de mise en eau du premier caisson des murs de quai dans le cadre de la construction de la deuxième phase du port en eau profonde de Kribi, réalisée par une entreprise chinoise, s'est tenue samedi au complexe portuaire de Kribi, dans le sud-ouest du Cameroun.

Lors de la cérémonie, le ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe, a déclaré que les travaux de l'extension contribueraient à améliorer l'efficacité du port en eau profonde de Kribi et feraient du Cameroun un carrefour maritime pour l'Afrique centrale et de l'Ouest.

Après l'achèvement du projet d'expansion, le port de Kribi favorisera le développement économique du Cameroun et fera progresser le développement "de manière significative", a ajouté le ministre, remerciant la China Harbour Engineering Company, Ltd. (CHEC) pour son engagement et son savoir-faire.

Patrice Melom, directeur général du port autonome de Kribi, a indiqué que 36 caissons en béton, pesant environ 2.600 tonnes chacun, seraient installés sur le quai étendu de près de 700 mètres de long.

"Cela nous permettra d'accueillir plus de navires en même temps et de faciliter le trafic. Le port sera plus compétitif", a-t-il indiqué à la presse lors de la cérémonie dans la ville de Kribi.

Wu Di, directeur général adjoint de la CHEC, s'est dit convaincu que le port de Kribi aurait un avenir florissante et prometteur avec les navires du monde entier entrant dans le port.

Le port est un symbole de l'amitié de longue date entre le Cameroun et la Chine, et la CHEC est prête à apporter au Cameroun l'expérience réussie de la Chine accumulée pendant plus de 30 ans en matière de construction et d'opération du port.

Selon la CHEC, le projet de la deuxième phase du port de Kribi créera plus de 100 emplois directs, dont plus de 80% destinés à la main d'oeuvre locale.

Depuis la mise en service de la première phase du port de Kribi en 2018, le trafic n'a cessé d'augmenter, avec près de 1.800 escales de navires enregistrées et plus de 43 millions de tonnes de marchandises traitées, selon la CHEC.