Dernière mise à jour à 09h18 le 31/05
Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a qualifié samedi de "grave mais sous contr?le" la crise humanitaire en cours causée par l'éruption le 22 mai du volcan Nyiragongo dans la région de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu (nord-est).
Au moins 32 personnes ont trouvé la mort suite à l'éruption, une centaine des maisons ont été détruites et des milliers des personnes se sont déplacées vers le nord du pays sur instruction des autorités par peur d'une deuxième éruption.
"Il n'y a aucun observatoire au monde qui a su prévenir cette calamité. Nous demandons de mettre des bus pour ces populations qui se meuvent. C'est très difficile, le gouvernement n'a pas encore l'étendue complète de la situation", a-t-il dit sur la cha?ne nationale RTNC quelques heures après avoir re?u une partie de l'équipe gouvernementale envoyée sur place.
M. Tshisekedi s'est dit déterminé à se rendre sur place pour conna?tre la coordination des actions humanitaires et apporter un réconfort à ses compatriotes sinistrés dès que les aéroports de la région seront rouverts au trafic.
Par la même occasion, il a lancé un appel à l'aide et à la solidarité à ses compatriotes pour venir à la rescousse de la population de Goma.
La peur d'une deuxième éruption du volcan Nyiragongo règne toujours dans la région. Les autorités ont réorienté la majorité des habitants de Goma vers la ville de Saké, plus au nord, où des milliers des personnes faisaient route.
"La première assistance est déjà à Saké, notamment l'eau potable, et le gouvernement s'emploie à évaluer les besoins humanitaires afin d'y apporter des réponses adaptées", a assuré le président congolais, tout en dénon?ant "la campagne de manipulation et de règlement de comptes tendant à faire croire que le gouvernement ne contr?le pas la situation".