Dernière mise à jour à 09h23 le 22/06
L'éboulement de terrain, qui a fait 14 morts jeudi à Anyama, à proximité d'Abidjan, a entrainé un déplacement d'un certain nombre d'habitants, ont confié dimanche des témoins à Xinhua, faisant état d'une situation humanitaire relativement "préoccupante".
Fuyant le quartier "Derrière Rails" qui a été le théatre du drame, plusieurs habitants ont trouvé refuge chez des tuteurs ou dans des lieux de culte situés dans des quartiers plus s?rs.
Le même mouvement de personnes est observé chez les rescapés de la vingtaine de maisons ensevelies par la boue ainsi que chez des habitants d'autres zones à risques de la ville.
"Les autorités et les ONG s'organisent pour venir en aide à près de 1.000 sinistrés installés provisoirement à l'église catholique et à la mosquée. Ils ont besoin de vivres, de non-vivres et de médicaments. Plusieurs d'entre eux ont tout perdu", a confié Mamadou Cissé, un responsable d'une ONG.
Selon le préfet d'Abidjan Vincent Toh Bi Irié, les recherches se poursuivent pour retrouver des survivants ou des corps.
De fortes pluies tombées dans la nuit de mercredi à jeudi ont entra?né un glissement de terrain avec coulée de boue dans la ville d'Anyama.
La C?te d'Ivoire conna?t en juin le pic de sa grande saison des pluies avec des inondations, des dégats humains et matériels. Le préfet a appelé à nouveau les habitants des zones à risques à quitter ces zones pour éviter d'autres catastrophes en cette saison pluvieuse qui s'annonce rude.