Dernière mise à jour à 09h14 le 21/05
Le chef de l'ONU António Guterres a appelé mercredi la communauté internationale à faire preuve de solidarité avec l'Afrique face à la menace du nouveau coronavirus.
Alors que la COVID-19 se propage en Afrique, les pays du continent ont rapidement réagi face à la pandémie.
"A ce jour, le nombre de cas signalés est plus faible que ce que l'on craignait. Malgré cela, l'enjeu reste de taille", a averti le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, dans la présentation d'un rapport sur l'impact du nouveau coronavirus en Afrique.
La pandémie menace déjà les progrès accomplis en Afrique au risque d'aggraver les inégalités existantes et d'accentuer la faim, la malnutrition et la vulnérabilité face à la maladie. Pour preuve, la demande pour les produits africains de base, le tourisme et les envois de fonds est en baisse. L'ouverture de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) a été reportée et des millions de personnes pourraient basculer dans la pauvreté extrême.
Dans ce contexte, "la vigilance et la préparation sont essentielles" a rappelé M. Guterres qui a félicité les pays d'Afrique, ainsi que l'Union africaine (UA), pour les mesures qu'ils ont déjà entreprises. "La plupart se sont empressés d'agir pour renforcer la coordination régionale, déployer des travailleurs sanitaires et établir des quarantaines, des confinements et la fermeture des frontières", a-t-il dit.
L'ONU est également mobilisée aux c?tés des Africains face aux menaces du coronavirus. Les organismes des Nations Unies, les équipes pays, les opérations de maintien de la paix et les acteurs humanitaires apportent tout leur soutien à ces efforts. "Les vols de solidarité de l'ONU ont permis d'acheminer des millions de kits de dépistage, de masques et d'autres équipements, à travers pratiquement tout le continent", a ainsi rappelé le chef de l'ONU.