L'Algérie a décidé mardi de prolonger jusqu'au 29 mai le confinement à travers le territoire national, alors que les infections par le nouveau coronavirus (COVID-19) se maintiennent à la hausse pour atteindre un total de 6.076 cas.

Lors de sa visite à Oran (400 km à l'ouest d'Alger) le Premier ministre Abdelmalek Djerad a indiqué sur les ondes de la radio locale que cette procédure "entre dans le cadre des mesures prises pour mettre fin à l'épidémie. Elle a été prise dans l'intérêt des citoyens", a-t-il lancé. Se voulant rassurant, il affirmé que la situation épidémiologique, "jusqu'à aujourd'hui, est de bonne augure, car nous maitrisons cette épidémie et son évolution".

Par ailleurs, le chef de l'Exécutif a avancé que "l'Etat va fournir sept millions de masques de protection par semaine" afin de permettre aux citoyens de se prémunir contre le coronavirus.

Le 25 février, l'Algérie a enregistré un premier cas confirmé au COVID-19 et le 12 mars un premier décès.

Onze jours plus tard, le confinement total a été imposé sur la province de Blida (principal foyer de la maladie), tandis que la capitale Alger a été soumise à un confinement partiel. Depuis, cette mesure a été étendue à d'autres régions, assouplie ou reconduite en fonction de l'évolution de situation épidémiologique. La dernière décision concernant le confinement de la population date du 29 avril. Elle est en vigueur jusqu'à jeudi 14 mai.

Selon le dernier bilan, l'Algérie a recensé lundi un total de 6.076 cas confirmés de COVID-19, dont 176 cas supplémentaires de contamination ainsi que le décès de huit personnes portant le nombre de morts à 515, contre 2.998 guérisons dont 157 durant les dernières 24 heures.