Dernière mise à jour à 10h56 le 28/02
Les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies ont condamné jeudi les violences et les violations de l'Accord politique pour la paix et la réconciliation commises par les groupes armés un peu partout en République centrafricaine, et plus récemment dans le nord et l'est du pays.
"Ils ont rappelé à cet égard la possibilité de prendre diverses mesures, dont des sanctions, contre les parties qui ne respecteraient pas (les termes de l'accord), conformément à l'article 35 de l'accord de paix", indique un communiqué de presse publié par le Conseil de sécurité.
Les membres du Conseil ont exigé des groupes armés qu'ils mettent fin aux hostilités sous toutes leurs formes, mais aussi à l'incitation à la haine et à la violence ethniques et religieuses, aux violations du droit humanitaire international et des droits de l'homme - y compris les violations à l'encontre des enfants, ou impliquant des violences sexuelles ou sexistes - et aux attaques contre le personnel humanitaire.
Saluant les progrès accomplis dans la mise en ?uvre de l'accord de paix un an après sa signature à Bangui, le 6 février 2019, les membres du Conseil se sont néanmoins "déclarés très préoccupés par les retards enregistrés dans la mise en ?uvre de certaines dispositions clé de l'accord de paix, et ont exhorté tous les signataires à respecter pleinement leurs engagements".
Les membres du Conseil de sécurité ont en outre réaffirmé qu'il était urgent et impératif de demander des comptes aux auteurs de violations du droit humanitaire international et des droits de l'homme en République centrafricaine, pays déchiré par une guerre civile depuis 2012.