Le président togolais Faure Gnassingbé a été désigné candidat à sa propre succession lors d'une réunion du Conseil du parti Union pour la République (UNIR-au pouvoir), mardi à Lomé.

Sa désignation marque l'aboutissement d'une série de manifestations populaires, dans plusieurs villes du pays, par des militants du parti Unir pour réclamer sa candidature à l'élection présidentielle prévue au 22 février.

Au sortir de la réunion et à l'issue de sa désignation, Faure Gnassingbé s'est confié à la presse dans une atmosphère d'euphorie d'une foule de militants et sympathisants de son parti.

"C'est une réunion de parti pour m'informer du souhait des militants de me voir porter encore les couleurs de notre parti pour l'élection présidentielle. Je les ai remerciés et, en toute humilité, j'ai accepté tout simplement", a-t-il déclaré.

Faure Gnassingbé va affronter dans les urnes une vingtaine de candidats déclarés, issus pour la plupart de l'opposition, dont l'ancien Premier ministre et ancien Président de l'Assemblée nationale Agbéyomé Kodjo qui est porté par un groupe de partis et des organisations de la société civile.

Arrivé au pouvoir en 2005, il a été élu en 2010 puis en 2015 pour un mandant de cinq ans qui s'achève en 2020, sous la précédente Constitution togolaise qui ne limitait pas le nombre de mandat présidentiel.

L'actuelle Constitution, adoptée en mai 2019, fixe désormais à deux le nombre de mandats de cinq ans pour un président de la République.