Dernière mise à jour à 15h43 le 27/01
Le terrorisme entrave la libre circulation des personnes et des biens, a fait remarquer vendredi une responsable de l'Union africaine (UA).
Samata Cessouma Minata, Commissaire de l'UA aux Affaires politiques, a indiqué que le terrorisme rendait les pays plus réticents à l'idée d'autoriser la libre circulation des personnes et des marchandises au travers de leurs frontières.
"La question du terrorisme ne peut pas être affrontée par l'Afrique seule, elle n'épargne pas les pays petits ou grands et ce problème est de plus en plus grave", a-t-elle dit.
Mme Minata a cité l'exemple d'un attentat à la mine terrestre qui a fait 24 morts jeudi au Mali, et dont les victimes étaient des ressortissants du Mali ou du Burkina Faso voisin.
"Nous n'avons pas le choix, pour être un continent prospère nous avons besoin d'un mécanisme permettant la libre circulation des personnes, mais nous avons besoin d'une bonne sécurité pour empêcher les terroristes de planifier des attentats transfrontaliers", a-t-elle ajouté.
La question du terrorisme survient à point nommé pour l'UA alors que celle-ci se prépare à lancer trois projets phares pour accélérer l'intégration continentale à l'occasion de son 30ème sommet qui s'achèvera le 29 janvier.
Ces trois projets sont la Zone de libre-échange continentale (ZLEC), la libre circulation des personnes et des biens, et la mise en ?uvre de la décision de Yamoussoukro sur le marché unique et la libéralisation des transports aériens en Afrique.