Dernière mise à jour à 10h49 le 04/11
L'Organisation mondiale de la santé (OMS), agence des Nations unies, a fait savoir vendredi qu'elle s'associerait en partenariat au ministère kenyan de la Santé pour contenir le virus de Marbourg à la frontière avec l'Ouganda, par le biais d'une surveillance accrue et de procédures accélérées de diagnostic et de soin.
De hauts responsables de l'agence de l'ONU pour la santé ont annoncé que les comtés kenyans voisins de l'Ouganda restaient exposés à un risque d'infection de cette maladie très contagieuse.
"Nous pouvons sauver des vies si les malades sont identifiés de manière rapide. Avec le ministère de la Santé, nous procédons activement à la recherche de cas suspectés et au suivi auprès des contacts", a déclaré le représentant de l'OMS au Kenya, Rudi Eggers, dans un communiqué publié à Nairobi.
"Le personnel de l'OMS en Ouganda et au Kenya coordonne les activités de réponse transfrontalière comprenant surveillance, suivi de contact et recherche active de cas. C'est la clé pour briser la cha?ne de transmission et contenir l'épidémie", a-t-il ajouté.
Le ministère de la Santé a mis en place une équipe de réaction rapide dans les comtés de Trans Nzoia et de West Pokot, frontaliers de l'Ouganda, où un foyer de l'épidémie a été signalée le 19 octobre.
Des équipes communes ont déjà été déployées pour mener une évaluation du risque dans les deux comtés du nord-ouest du Kenya.