Le président de la Commission de l'Union africiane (UA), Moussa Faki Mahamat, a appelé à l'accélération de la réforme de l'UA à l'ouverture du 31e session ordinaire du Conseil exécutif de l'UA le 30 juin au siège de l'UA à Addis-Abeba.

L'ex-ministre tchadien des Affaires étrangères a souligné l'imprtance pour l'UA de parler d'une seule voix, notant que chaque fois que l'UA a gardé l'unité et parlé d'une seule voix, on a remporté des victoires. "Le dernier exemple est celui des élections du directeur général de l'OMS", a-t-il dit.

Malgré cette victoire, le président estime que l'UA continue à donner l'image d'un déploiement en ordre dispersé et les déficiences constatées dans ce domaine renvoient à la "grave dychotomie" qui existe entre les décisions et leur exécution de l'UA.

Selon M. Faki Mahamat, il est superflu de s'appesantir sur l'impossiblité pour le Continent africain de faire face aux défis si l'UA reste dans l'état où il se trouve à présent. Il est ainsi urgent de proposer aux chefs d'Etats et de gouvernements les mesures concrètes pour accélérer le processus de réforme et de le robuster, a-t-il indiqué.

A en croire le président de la Commission de l'UA, tout retard ou recul dans la mise en ?uvre de cette réforme aurait "de très graves conséquences" et porterait un sérieux revers à la santé morale et la crédibilité internationale de l'UA.