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Dernière mise à jour à 08h42 le 21/06

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Les réfugiés au Botswana réclament des bourses d'étude

Xinhua | 21.06.2017 08h24

Les réfugiés du Botswana ont appelé la communauté internationale à les aider par des bourses d'étude, suite à l'adoption récente par le gouvernement du Botswana d'une politique plus stricte sur les campements.

Cet appel a été lancé par le représentant du camp de réfugiés de Dukwi, Bhekimpilo Weza, dans un discours prononcé mardi à l'occasion de la Journée internationale des réfugiés 2017, depuis ce camp de réfugiés situé à environ 540 km au nord de Gaborone, la capitale du Botswana.

Le Botswana a toujours appliqué une politique de maintien en camp sur les réfugiés sur son territoire, mais cette politique n'était pas si stricte jusqu'à avril de cette année. Le gouvernement a décidé d'adopter une politique plus stricte l'année dernière suite à des menaces terroristes islamistes.

Le Botswana compte 2 113 réfugiés reconnus en tant que tel, provenant de 14 pays de toute l'Afrique. La plus grande partie des réfugiés connus proviennent de pays musulmans comme la Somalie, le Burundi et la République démocratique du Congo (RDC).

Toutefois, les réfugiés se sont plaints que le durcissement de la politique de maintien en camp expose de nombreuses personnes en exil à un risque d'échec dans leurs études. C'est dans ce contexte que les réfugiés appellent à des bourses d'étude.

"Le durcissement de la politique de maintien en camp du Botswana a contraint un grand nombre de réfugiés du camp à errer sans rien à faire", observe M. Weza

"C'est pourquoi nous demandons à la communauté internationale de nous aider par des bourses d'étude afin que ceux qui ont achevé leur éducation secondaire puissent avoir une opportunité de poursuivre leurs études", a ajouté M. Weza.

En raison du durcissement de la politique sur les camps, les réfugiés ne sont pas autorisés à quitter le camp pour se rendre dans des villes proches et y chercher du travail. Les réfugiés ne sont pas non plus autorisés à débuter des projets générateurs de revenus qui pourraient leur permettre de collecter suffisamment d'argent pour financer leur propre éducation.

M. Weza a révélé qu'un certain nombre de réfugiés étaient contraints de quitter l'école peu après l'éducation secondaire, en raison d'un manque de fonds.

Il a appelé la communauté internationale à proposer d'autres solutions, en accordant de manière rapide et efficace abri et protection aux réfugiés, par une réimplantation ou d'autres mesures humanitaires.

La Journée mondiale des réfugiés avait pour thème cette année "Nous sommes solidaires des réfugiés".

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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