Dernière mise à jour à 08h49 le 23/01
Les ambassadeurs des 54 membres du Comité des représentants permanents de l'Union africaine (UA) se sont réunis dimanche au siège de l'UA, Addis-Abeba, pour préparer le 28e sommet de l'UA, prévu entre le 30 et le 31 janvier.
La réunion de trois jours préparera l'ordre du jour du sommet de l'UA avec des recommandations pour examen par le Conseil Exécutif de l'UA, qui réunit les ministres des Affaires étrangères des Etats membres.
Dans son allocution d'ouverture, Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l'UA, a noté que le 28e sommet de l'UA traiterait de nouveau des questions concernant les Africains et l'avenir du continent, sous un thème "Exploiter le dividende démographique grace à des investissements dans la jeunesse".
Elle a déclaré que l'Afrique, dans le cadre de l'Agenda 2063, a enregistré des progrès dans la modernisation de l'agriculture et de l'agro-industrie, en s'attaquant aux rétards dans les domaines de l'énergie, des transports, de l'eau et de l'assainissement, et en veillant à promouvoir les investissements dans le secteur de la technologie d'information.
Mme Dlamini-Zuma a également noté une tache majeure de l'UA, pour l'adoption d'un projet création d'une zone de libre-échange continentale africaine (CFTA) cette année.
Elle a néanmoins indiqué qu'il reste beaucoup à faire malgré les réalisations sur le continent.
"Nous devons défendre les valeurs du panafricanisme, qui incluent l'Afrique en premier, l'engagement envers le peuple africain, sa dignité et ses aspirations, et notre passion pour la démocratie, la paix, l'intégration et le développement", a-t-elle déclaré.
Selon Cherif Mahamat Zene, ambassadeur du Tchad auprès de l'Union africaine et président de la 33ème session du comité, le sommet examinera d'autres questions importantes liées au financement et aux réformes institutionnelles de l'UA.