Le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, a déclaré mardi qu'il n'apportait pas son soutien à l'appel lancé pour la démission du président Jacob Zuma.

Cette annonce fait suite à une réunion du Comité exécutif national (NEC) de l'ANC, convoquée à Irene, dans le sud de Pretoria, du 26 au 28 novembre, pour renforcer l'unité et la cohésion de l'ANC.

Au cours de la réunion, trois ministres du gouvernement, à savoir le ministre du Tourisme, Derek Hanekom, le ministre de la Santé, Aaron Motsoaledi, et le ministre des Travaux publics, Thulas Nxesi, auraient ajouté leurs voix à l'appel lancé en faveur de la démission de M. Zuma, alors que la division continue de se creuser au sein de l'ANC.

"Concernant l'appel à la démission du président de sa fonction de président de la République, le NEC a pris le temps de détailler ce que nous considérons comme un récit négatif orienté contre le président", a déclaré l'ANC dans un communiqué envoyé par courriel à Xinhua.

"Suite à des discussions solides, honnêtes, authentiques et parfois difficiles, le NEC n'apporte pas son soutien à l'appel lancé en faveur de la démission du président", a annoncé l'ANC.

Le NEC a estimé qu'il était plus urgent d'orienter les énergies de l'ANC dans son intégralité vers l'unité du mouvement.