Dernière mise à jour à 11h19 le 10/06
Le gouvernement congolais a rejeté en bloc, jeudi à Brazzaville, les accusations sur les exactions de ses soldats en Centrafrique, selon un rapport de l'organisation non gouvernementale Human Rights Watch (HRW).
"Le rapport de HRW n'est pas crédible. Ce rapport est biaisé, il est à charge. Il n'est pas contradictoire", a déclaré le poprte-parole du gouvernement congolais, Thierrry Moungalla, au cours d'une conférence de presse conjointe avec le ministre de la Justice, Pierre Mabiala.
"Le gouvernement rappelle que le Congo est un Etat de droit respectueux de ses engagements internationaux, ainsi que de son propre ordonnancement juridique interne. A ce titre, le gouvernement condamne avec la plus grande fermeté toute atteinte ou violation des droits de l'homme qui serait causé par certains agents de la force publique pourtant désignés pour une mission de paix , a souligné pour sa part M. Mabiala.
"Les autorités mettront tout en ?uvre pour que les présumés auteurs soient jugés, ce qui ne saurait tarder, une session spéciale de la Cour criminelle de Brazzaville devant prochainement être convoquée à cet effet", a-t-il assuré.
Selon un rapport publié mardi par l'ONG Human Rights Watch, des soldats congolais opérant dans la Mission de l'ONU en République centrafricaine (Minusca) ont tué au moins 18 personnes, dont des femmes et des enfants, entre 2013 et 2015.